Coldwave : An Autoboobgraphy with Lasers (Browser, Windows [Unity])
Sachka
Aussi jolis à regarder qu’ils soient, les seins sont beaucoup plus que de simples objets de désirs, surtout pour celles qui les portent. Si le jeu vidéo ne s’est jamais privé de mettre ceux-là en scènes, parfois sous toutes les coutures, on pourra lui reprocher de n’avoir fait jusqu’à présent que survoler le sujet. Les seins ont autant de choses à dire qu’il y a de noms pour les désigner, c’est pour ça qu’a été lancée la Boob Jam, et c’est pour ça qu’a été créé Coldwave en son…sein.
Les seins de Katy Perry tirent des feux d’artifices ? Ceux de l’héroïne de Coldwave tirent des lasers dès que le temps se rafraîchit. On pourrait y voir une arme dévastatrice telle que les seins revolvers des fembots d’Austin Power, mais il s’agirait plutôt d’un encombrement, une partie de soi qu’on ne contrôle pas vraiment, et qui a peut-être plus de pouvoir qu’on voudrait lui donner. Tout cela, on le comprend en écoutant sagement les anecdotes de l’auteur entre deux vagues de froids, des monologues du vagin rehaussés au niveau de la poitrine. Seins qui poussent, premier soutien-gorge, jeux d’enfants, moqueries, réactions masculines amusantes, blessantes, ou parfois simplement déconcertantes…Sachka nous fait la biographie de cette partie de son anatomie, en vrac, sans réelle ligne directrice, juste dans l’ordre où les souvenirs ressurgissent.
Aussi soigné qu’il est, le gameplay de Coldwave n’est jamais qu’un prétexte pour nous faire tendre l’oreille au lieu de nous rincer l’œil, le jeu se soucie d’ailleurs peu de notre respect des règles, et s’il nous prend l’envie de cibler nos victimes plutôt que de les épargner, l’écran de game over ne viendra pas interrompre les récits de Sachka. Après tout, le temps d’une partie, ce sont aussi nos seins, et cela veut dire qu’on est libre d’en faire ce que bon nous semble.
Sachka
Merci pour la review 🙂 J’en profite pour dire que malgré l’apparence très personnelle du jeu (c’est vraiment autobiographique), c’est une oeuvre collective, et mes co-jammers sont des gens super doués et pas effrayés par un thème aussi casse-gueule
Harry
C’est vraiment autobiographique? Genre tu as vraiment des laser qui sortent des seins? 🙂