Curse of Greed (Browser)
Sophie Houlden
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu…ou d’arriver à la fin de Curse of Greed.
C’est un vieux réflexe de joueur : quand on voit une pièce dans un jeu de plateformes, on la ramasse. Et tant pis si comme dans Super Mario Bros ces pièces n’ont aucune sorte de valeur ou d’utilité. Elles n’en ont pas non plus dans Curse of Greed, et ça ne nous empêche pas non plus de les ramasser. Jusqu’à ce qu’on réalise : ces pièces n’ont peut-être pas de valeur, mais elles ont un coût ! En se remplissant, la jauge de pièces vient empiéter sur celle de vie, réduisant irrémédiablement notre nombre de points de vie maximum. On commence alors à ignorer les pièces, résistant à notre envie de toutes les ramasser, et puis on essaye de les éviter, et puis on se met à les fuir comme la peste mais c’est déjà trop tard, ramassant une dernière pièce par mégarde, on s’effondre sous le poids de notre avarice. « Plus vous en avez, pire c’est. » Pas de toute : le thème de cette Ludum Dare 40 a bien été respecté.
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