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Réminiscences

Ennui

Ennui (Browser)
Zutti


« L'existence n'est pas quelque chose qui se laisse penser de loin : il faut que ça vous envahisse brusquement, que ça arrête sur vous, que ça pèse lourd sur votre cœur comme une grosse bête immobile – ou alors il n'y a plus rien du tout. »

En travaillant sur son roman La Nausée dans les années 1930, Jean-Sartre ne pouvait pas se douter qu'il était en réalité en train d'écrire la review d'Ennui, jeu réalisé en moins de 48h pour la Ludum Dare 22... À  moins qu'Ennui n'ait en fait été inspiré par La Nausée...oui...ça semble plus plausible.

En apparence, Ennui est un simple platformer, avec ses fossés et ses ennemis, mais en y regardant de plus près, on découvre qu'il n'y a finalement pas de fossé, pas d'ennemis. Il y a juste vous, et les autres (l'enfer, dirait-il). Ennui est une métaphore, une représentation du vertige existentialiste, un philosophy-em-up comme le nomme son auteur.

Plumet

Plumet (Browser)
Person333
By Bealdo

 

Une nouvelle catégorie s'ouvre sur l'Oujevipo. Il s'agit de la catégorie Invités. Ici, ce seront d'autres gens que moi qui vous parleront d'un jeu à leur manière, histoire de varier les plaisirs. Je vais essayer de faire une jolie place à cette catégorie, peut-être lui donner une charte graphique différente, on verra bien. Si certains d'entre vous sont intéressés, vous pouvez m'envoyez vos idées à pcorbinais[at]gmail.com .
En attendant, je vous laisse en compagnie de Bealdo.

 

Je ne sais pas comment écrire sur un jeu vidéo (et j'adore commencer un article sur un aveu d'échec). Demandez moi d'écrire un truc sur Hendrix et les grands prédateurs du Crétacé et j'enchainerais les pages comme mon petit cousin les pépitos à l'heure du goûter (sérieusement, ce gamin me fait flipper parfois). Mais un jeu vidéo ? Ces trucs ne m'ont jamais autant intéressé que la musique et c'est peut être due à mon éducation. Déjà je n'ai eu la PS1 que lorsque la PS2 est sortie c'est à dire à une période où tout le monde (moi y compris) s'en branlait un peu de la PS1. Ensuite, dans la cour de récréation j'ai découvert que posséder une PS1 était une raison suffisante pour se faire insulter de manière virulente par les petits cons qui avaient une Nintendo 64. J'ai aussi découvert que les possesseurs de consoles étaient assez peu nombreux dans mon école et que j'avais soudain un nombre considérable de nouveaux amis (dont un qui habitait à deux pas de chez moi et qui avait de la paille, avec peu être un peu de merde de poule sur ladite paille, partout dans son salon). Mes jeux préférés étaient alors des trucs dont personne ne se souvient comme Sled Storm (jeu de course en moto neige ou buter des lapins rajoutait des points) ou Dead Ball Zone (sorte de handball futuriste où l'on pouvait une tronçonneuse ou un fusil à pompe pour récupérer la balle).

 

Danse macabre

Danse Macabre (Browser, Windows)
Barry Atkins

 

 

« ...Enfin, une fois le cercle de sang de huppe tracé selon le rite, Duncan prononça l'incantation. Dans quelques instants le squelettes de sa belle-mère s'animerait et se mettrait à danser sur un rythme endiablé (au premier sens du terme). Il tiendrait alors sa vengeance : Lui, qu'elle avait forcé dès son plus jeune âge à suivre des cours de danse classique et qu'elle avait habillé en tutu le jour de la fête de l'écoule, la regarderait bientôt se trémousser avec délectation.

-Danse, mère! Danse ! Et que la lune soit témoin de tes pitoyables entrechats! -

Mais le corps de la vieille n'était plus tout frais, et repus de la chair, les vers s'étaient chargés de dévorer ses cartilages en dessert.

A l'instant où le charme devait opérer, un tibia se décrocha pour valser seul sur la mousse humide. Puis ce fut le tour de l'humerus, des carpes et métacarpes, du calcaneum et du malibrium, des clavicules et des mandibules. Enfin le crâne se décrocha pour exécuter un cha-cha.

Affolé, Duncan tentait de recoller les morceaux, de redonner corps à celle qui aussi le nourrit. Mais il était dépassé par son propre sortilège. Que d'os! Que d'os! Que d'os! »

 

Garth Marenghi, Death Tango.

 

Danse Macabre tient son nom du poème symphonique de Camille Saint-Saëns. Un hommage ambitieux qui n'aurait pas supporté la médiocrité. Il ne la supporte pas et Camille Saint-Saëns se retourne dans sa tombe de ne pas capter le 3G là dessous.

 

Captive

Captive (Windows)
Nate Naterson

 

Vu par William "Skywilly" Bertin, de Game Side Story

 

Vous balancez votre cage de droite à gauche. Une fois explosée au sol, vous voilà en plein labyrinthe pénitencier. Il faut alors tenter de trous les cartes d'accès de la bonne couleur pour ouvrir les bonnes portes et trouver la sortie, à droite du tout premier tableau, mais nécessitant d'en parcourir une bonne centaine d'autres avant d'en finir avec le jeu.

D'un point de vue gameplay ce n'est pas du tout inventif ni vraiment novateur, mais le rythme est soutenu. "Petit jeu rapide" oblige, il n'y a aucun temps mort et la recherche des différentes cartes et vraiment passionnante. De bons pièges, des checkpoints bien placés, une sympathique expérience en somme. Même si les bruits d'avion du personnage lors de sa mort et les différentes musiques du jeu auront rapidement pris soin de vous agacer au plus haut point.

C'est une preuve de réussite pour un jeu tel que celui-là, non ?

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Game Studies

game studiesGame Studies (Browser)
Pippin Barr & Jonathan Lessard

 

Avez-vous déjà entendu parler de cercle magique, de théorie du flow ou encore de dissonance ludo-narrative ? Si oui, c’est probablement que vous étudiez ou enseignez les sciences du jeu vidéo, et il y a alors de bonnes chances pour que Game Studies vous soutire plus d’un sourire. Dans le cas contraire, ce jeu pourra s’avérer un bon moyen de se familiariser avec ces concepts, pour peu que vous fassiez un peu de recherche dans l’onglet d’à côté.

 

Entre l’analyse du medium in medium, façon L’Art Invisible de Scott McCloud et la moquerie gentillette, Game Studies dépoussière le jargon et lui apporte ce qu’il faut d’humour pour le rendre enfin sympathique. Tremblez Gees, Frascas, Aarseths, Bogosts, Sarkeesians, Juuls, Sicarts, McGonigals, Barrs et Lessards, car la prochaine fois que nous vous entendrons ergoter sur la littérature ergodique ou vous empoigner pour savoir qui prime de la narratologie et la ludologie, non seulement nous vous comprendrons, mais nous rigolerons sous cape en pensant à Game Studies.

  • 6 juillet 2016
  • In 10 minutes, Jeux

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2 Comments

  1. Lama

    7 juillet 2016

    Ok. Ce jeu et cet article sont tellement coolos que je me sentais obligée de commenter. Franchement un grand MERCI, ça a fait des paillettes dans ma tête.

    Reply

1 Pingback

  1. Pippin Barr. — Game Studies

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