The Rose Processor (Browser)
Simon Chauvin
Créer une rose, voilà une activité qui s’annonce relaxante. On s’image déjà d’arroser notre jardin, de plier notre feuille d’origami ou de faire délicatement faire pivoter notre compas. L’aspect et le fond sonore de The Rose Processor ne font rien pour nous détromper et instaurent une ambiance zen, minimaliste. Pourtant, The Rose Processor est le jeu le plus stressant qui soit.
The Rose Processor obéit à 4 contraintes. La première, « le jeu doit se dérouler sur un seul écran », est celle de la Ludum Dare 31, les autres ont été ajoutées par le créateur lui-même pour ajouter un peu de piquant (car toute rose se doit d’en avoir), elles sont les suivantes : passages de niveaux, contrôle indirect, et des triangles pour seuls graphismes.
Afin de créer notre rose, il nous faudra faire pivoter les pétales (triangles rouges), à l’aide de la molette de souris ou des flèches directionnelles, afin de ne pas superposer les pétales en devenir (triangles blancs). Dès qu’une couronne contiendra plus de pétales que de vides, un nouveau niveau de pétales apparaîtra, et on pourra utiliser les touches 1,2,3,4 pour passer d’une rangée à l’autre.
Notre rose se construit ainsi de l’intérieur vers l’extérieur, mais ce ne pourra se faire sans quelques allers-retours, car dès qu’un cercle viendra à manquer de pétales, tous ceux qui lui sont extérieurs disparaîtront purement et simplement. The Rose Processor est donc une fleur capricieuse, qui nécessitera une attention constante, des réflexes rapides et une excellente coordination. Loin des roses du Bengale de Musset, celle de Simon Chauvin est pleine d’épines…mais aussi pleine de parfum.
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