« It’s A Bunny Story, Actually… » (Windows)
ZED

 

En fait, c’est vraiment une histoire de lapin.

Un petit platformer mini-mignon impliquant un lagomorphe s’enfuyant d’un labo, ainsi que des renards, des corbeaux, et des hérissons assez peu accueillants envers ce nouveau venu dans la nature.

Les graphismes débilitants pourraient rappeler les Happy Tree Friends et on s’attendrait à voir quelque horreur arriver à ce gentil lapinou d’une seconde à l’autre. Mais non. It’s a Bunny Story, Actually… est un vrai platformer, sans le moindre twist.

 

Son gameplay est réussi, il fonctionne bien, mais pas de quoi s’enthousiasmer pour autant : c’est juste un lapin qui saute par dessus des hérissons…

Décidément, ce jeu ne semble pas avoir le moindre intérêt. Allumons les haut-parleurs pour voir…

 

 

 

Oh ! Ah ? Haha!

On commençait à avoir l’habitude de la chanson drôle et bête en fin de jeu (You have to burn the rope, Priority Cats, Portal…) mais « It’s a Bunny Story, Actually… » fait beaucoup mieux, n’étant globalement qu’une succession de chansons cons enrobées d’un peu de graphismes et de gameplay. De l’écran d’intro au boss, les chansons tournent en boucle, s’ancrent dans votre crâne, et vous rendent peu à peu complètement hilares.

Ces chansons n’accompagnent pas le jeu, elles le sabotent volontairement (tout en le transcendant). Il devient impossible de jouer dans ces conditions : lire les textes des cutscenes relève de l’exploit, et je ne suis pas encore parvenu à vaincre le premier boss tant les spasmes finissent toujours par me faire faire un faux mouvement.

 

« It’s a Bunny Story, Actually… » est une torture, mais une torture marrante, comme être attaché sur une table et se faire lécher la plante des pieds par un troupeau de chèvres. Pas son formidable sens de l’humour et de la chansonnette, Zed a réussi a transformer un jeu banal et facile en un autre hilarant et coriace. Parfois, il suffit de peu.

Et parfois peu, c’est déjà beaucoup.