The Sun and Moon

The Sun and Moon (Windows)
Managore

En découvrant le thème de la Ludum Dare 29 il y a trois semaines, beaucoup ont immédiatement pensé aux vers (de terre, des sables, géants, marins…), en témoigne la requête « Worm » qui renvoie déjà vers 45 jeux. Pas facile alors de se démarquer, mais The Sun and Moon y parvient, par son gameplay original d’abord, le propulsant à la quatrième place de la catégorie Innovation, pour tout le reste ensuite, le plaçant à la toute première place de cette compétition.

Pour faire (très) simple : The Sun and Moon, ce sont les graphismes de Luftrauser mêlés aux mécanismes de The floor is jelly. De là à penser qu’ils représentent respectivement la Lune et le Soleil du Titre, il n’y a qu’un pas.

Dans The Sun and Moon nous sommes un petit vermisseau capable de nous enfoncer dans le sol en pressant Shift. Mais ce sol ne réagit pas comme on l’aurait pensé. Il semblerait qu’il soit composé de Maïzena, ou de quelque chose dans le genre, le rendant rhéofluidifiant, ou pseudoplastique (oui, j’ai regardé sur Wikipedia). Restez à l’arrêt, et il semblera dur comme de la pierre, mais prenez un peu de vitesse et vous pourrez le traverser et vous projeter dans les airs grâce à la poussée d’Archimède.

Beau, fun et original, The Sun and Moon est aussi particulièrement riche, avec ses 30 niveaux à la difficulté croissante. C’est d’autant plus étonnant que le jeu a été réalisé en 24h seulement (au lieu de 48h)…mais pas tant que ça.

Managore nous explique en effet dans son post-mortem comment, ne pouvant travailler sur le jeu la première journée, il l’a passé à réfléchir, et comment la seconde par la suite fut une belle ligne droite sans le moindre obstacle. Preuve que le temps accordé à la réflexion n’est jamais trop long, et qu’une simple idée bien exploitée vaut mieux que plein de bonnes idées jetées en vrac.