Doki Doki Literature Club (Windows, Mac, Linux)
Team Salvato
À une époque où le débat sur l’écriture inclusive fait rage, et où tout le monde (en particulier ses détracteur·rice·s) se rêve doctorant·e en linguistique, homme ou femme de lettres, il n’est pas étonnant qu’un simulateur de Club de littérature rencontre son petit succès.
Dans Doki Doki Literature Club, pas de doute, on accorde au féminin : à un contre quatre, le masculin aurait bien du mal à l’emporter. Cela n’empêchera pas Doki Doki Literature Club de s’adresser principalement à une audience masculine hétérosexuelle, comme la majorité de ses homologues Dating Sim (car oui, c’est bien de ça dont il s’agit).
Pour être tout à fait franc, je n’ai pas aimé Doki Doki Literature Club : trop lent, trop cliché, laissant bien trop peu de pouvoir aux joueur·euse·s, mais quand il le fait, c’est pour lui faire choisir les mots de son poème, ceux qui sauront faire chavirer le cœur de l’élue du sien, et ça, c’est suffisant pour tout lui pardonner.
[TW: Doki Doki Litterature Club n’est pas aussi innocent qu’on pourrait le penser, je vous invite à consulter la liste des Trigger Warnings dans le doute]
Charles de Goal
C’est nunuche comme une émission de Denisa Kerschova, mais la musique est moins intéressante.
wuthrer
Alors en fait, il faut bien tenir 3 heures pour comprendre le message d’avertissement qui apparaît au début du jeu.
Je me permets d’insister parce que j’ai abandonné à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’un pote me tape sur l’épaule et m’encourage à continuer.
Charles de Goal
C’est vrai, j’ai failli me faire avoir tellement le jeu m’agaçait… Mais même avec le changement de cap du milieu de jeu, je trouve que c’est tout de même extrêmement mal écrit, et je n’arrive à me sentir concerné ni par l’intrigue, ni par ce que les auteurs en font plus tard.