Charcot (Windows, Mac)
Robin Moretti et Juliano Gil

 

« Choisis une touche et ne change jamais »

L’avertissement n’est pas vain. Pressez, ne serait-ce que par inadvertance, une autre touche que celle décidée initialement et l’expérience s’interrompra. C’est que Charcot traite d’obsessions, de compulsions, celles si intenses qu’elles pourront être qualifiées de maladives.

 

Réalisé lors d’une résidence dans un hôpital psychiatrique, Charcot pourrait être interprété comme une illustration de la maladie mentale. Il sera pourtant bien réducteur de le décrire ainsi, aussi bien pour l’effarante diversité des troubles mentaux que pour le jeu lui même. Charcot traite d’obsessions, oui, mais peut-être moins de celles des personnages qu’il présente que de celle de son auteur pour les bancs, les mains, les corps mous…et de la notre, joueur, qui persistons à croire que presser cent fois le même bouton nous conduira à des résultats différents.