Zek (Windows, Mac)
Paul Kessel
Nous avons coutume d’avancer seuls dans les jeux de plates-formes. Sans alliés, sans sidekicks, sans deuxième joueur à nos côtés. Mais nous avons aussi l’habitude de rencontrer une flopée d’ennemis tentant de mettre à mal notre mission. Dans Zek, il n’y a personne, rien pour nous distraire de notre terrible solitude. Juste des plates-formes et du vide.
Hormis ce détail d’importance, Zek se présente à première vue comme un platformer traditionnel, avec ses pièges à éviter, ses fossés à enjamber…et il persistera dans cette voie longtemps. Très longtemps. Assez longtemps pour que la monotonie nous gagne et que nos gestes deviennent froids et mécaniques, à l’image du monde que nous arpentons.
L’influence de Limbo est visible, mais la psalmodie a remplacé l’angoisse. Malgré ses dangers, l’univers de Zek n’est pas malveillant. Il est le terrain de jeu d’un enfant qui s’ennuie. Beau, et triste, comme un oiseau en cage.
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