« She. Une histoire d’amitié. Nouveau jeu. Continuer. »
Les petits malins qui auront cliqué sur Continuer lors de leur première partie auront déjà un indice de ce qui les attend : des glitchs qui pourraient être ceux d’une Famicom (She est issu de la jam A Game By Its Cover visant à créer un jeu à partir d’une cartouche de Famicom fictionnelle) ainsi que les mots « Sauvegarde corrompue, impossible de charger votre progression ». Oui, la cartouche de She est corrompue, et elle va nous corrompre à son tour.
Lorsqu’ils s’attachent à l’idée de glitchs, les développeurs vont généralement expérimenter du côté du visuel, du sonore, recréer manuellement ces dysfonctionnement graphique et audio qui nous poussaient jadis à souffler dans la cartouche et redémarrer la console. À travers She, Pyrofoux a choisi de s’intéresser aux glitchs du gameplay et de la narration. Pas ceux qui font planter le jeu mais ceux qui altèrent son expérience, ajoutent une seconde couche ludique à la première et transforment ce qui pourrait être une simple visual novel en un injuste jeu de rythme.
Difficile d’en dire plus sans gâcher la (courte) expérience de She, mais ceux qui ont déjà joué à Two Sisters ou Crédits du même Pyrofoux peuvent là encore s’attendre à être menés par le bout du nez.
Charles de Goal
Hmm. Dommage qu’on ne puisse pas tirer les couecouettes.
Shertigan
C’est à dire que le jeu repose justement beaucoup sur ce qu’on ne peut PAS faire…
Pierrec
vilain