Tuer des monstres, ouvrir des portes, trouver des trésors, mourir. Des activités auxquelles le jeu vidéo, et en particulier le genre du rogue-like, nous ont déjà bien habitués. Mais en limitant pourtant ce gameplay à celles-ci, Gemygo parvient à nous offrir une expérience entièrement nouvelle et particulièrement addictive, pour peu qu’on prenne le temps d’en comprendre les mécaniques.
À la façon de Spoings ou Cubicspace, Gemygo réduit le roguelike à des parties de 5-10 minutes et y ajoute un aspect puzzle. Au milieu, il y a la grille, 20 niveaux successifs qu’il nous faudra franchir, en haut, il y a nos points de vie (coeurs), à droite, il y a notre inventaire à la capacité très limitée. S’affranchissant complètement de toute notion de déplacement, le gameplay de Gemygo se décline en deux types d’actions : ramasser un élément de la grille pour l’ajouter à notre inventaire, ou utiliser un élement de cet inventaire sur un autre de la grille. Les monstres nous font perdre un point de vie après chaque action, les bombes permettent d’éliminer les monstres, les clefs permettent d’ouvrir les portes, et les gemmes qui donnent leur nom au jeu font en quelque sorte office de jokers. Ce sont elles qui ouvriront les passages secrets sur la grille ou qui activeront le pouvoir de notre personnage (icône en haut à droite). Ces pouvoirs, au nombre de cinq (récupérer deux points de vie, éliminer tous les monstres du niveau, franchir une porte sans clef…), nous imposeront de changer radicalement notre style de jeu, si bien que Gemygo ne comporte pas une stratégie gagnante, mais cinq, et que toutes les maîtriser va demander un investissement certain.
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