Deux capsules d’Orangina rouge contre une figurine Tony le Tigre. Une pépite contre une poignée d’agathes. 6 agathes et la figurine contre l’autocollant Panini Lilian Thuram que Clément avait en double. Un kini Le Roi Lion contre une Lamborghini Majorette. La Lamborghini contre une capsure desperado or méga-rare (mais Nico en a plein), 6 pogs « originaux » et 8 billes chinoises. La capsule et Lilian Thuram contre une fausse casquette Nike à 6 bandes (mais Aurélien n’y verra que du feu). La casquette et les pogs enfin contre la carte Gogéta brillante qui manquait à ma collec. C’était une récré plus que profitable, j’y ai même gagné quelques billes.
Dans Négoce, la valeur des objets fluctue comme dans la cour de récré, et les bonnes affaires des uns sont aussi les bonnes affaires des autres. Mais en plus de nous faire redécouvrir les plaisirs du troc, Négoce nous offre aussi un gameplay brillant (apparemment inspiré du jeu éducatif de 1995 Thinkin’ Things Collection 3 https://www.youtube.com/watch?v=gCFNUc10Vu8&feature=youtu.be&t=42s) qui transforme le jeu du commerce en réussite. Chaque partie à sa solution, et bien que certaines sont parfois incroyablement simples, la possibilité de modifier les divers paramètres permet d’ajouter une bonne dose de complexité. Augmenter le nombre de « traders », d’ « inputs » et d’ « outputs » sera notamment un bon moyen d’allonger la durée des parties et de prendre le risque de se retrouver dans une impasse. La plupart du temps cependant, on pourra jouer à Négoce machinalement, distraitement, tout en écoutant la radio ou en comptant ses cartes DBZ.
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