Les déchets des uns font le bonheur des autres, et dans le cas de Trashpet, leur nourriture. Comme le chien planqué sous la table, Trashpet attend sagement que vous lui refiliez vos restes, numériques les restes.
Trashpet n’est d’abord qu’un œuf. Il faudra lui glisser-déposer un premier fichier pour qu’il éclose et révèle sa personnalité (tous les trashpets ne sont pas les mêmes). Dès lors, c’est toutes les demi-heures qu’il faudra le nourrir, et chaque photo ratée, chaque texte avorté, chaque icône de jeu désaffecté qu’on lui donnera se transformera en aliment (aléatoirement ou de manière algorithmique?), augmentera une des ses caractéristiques et fera peut-être évoluer Trashpet.
N’espérez pas jouer avec Trashpet ou ramasser ses excréments (pourquoi espéreriez-vous ça?), tout ce qu’il attend de vous, c’est la bouffe, pour le reste, il s’en tire très bien tout seul. Vous pourrez tout de même avoir un aperçu de sa psyché et de ses questions existentielles après chaque repas, et compte tenu de la bizarrerie de celles-ci, jamais vos déchets n’auront été aussi bien employés.
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