Super Cupid (Browser, Windows)
Lee Williams
L’arme du petit dieu de l’amour est assez conventionnelle : un arc et des flèches. C’est sa fonction de distribuer l’amour sur Terre qui l’est moins. Une arme cependant reste une arme, et si, en traversant plusieurs cœurs, les flèches du chérubin peuvent les faire se rencontrer, n’en traversant qu’un seul, elles peuvent tout aussi bien le faire cesser de battre. S’il aimerait sans doute pouvoir donner de l’amour sans avoir de sang sur les mains, c’est inévitable : il est des jours où Cupidon s’en fout plein les doigts.
Les dieux de la Rome Antique ont décidé d’ouvrir un nouveau SPA, un lieu où les humains pourraient s’abattre dans les bains ainsi que les uns dans les autres, et pour être certains que la mayonnaise prenne bien, ils ont besoin de nous, Cupidon.
Cérès, déesse de la fécondité, voudrait que cet espace soit propice à la reproduction, Mars, dieu de la guerre, ne jure que par les viriles embrassades, Diane enfin, déesse de la chasse, voudrait bien voir adoptées les délicieuses coutumes de Lesbos. À nous donc de tous les satisfaire, et comme aucun de ces trois dieux n’attache beaucoup d’importance à l’idée du couple, le plus simple sera encore d’organiser de gigantesques partouzes.
Le système de score de Super Cupid est assez punitif, et il semble presque impossible d’aboutir à un happy ending (autre donc que le SPA rasé par une éruption volcanique), mais cela importe assez peu puisque le jeu demeure fun à jouer et que l’attention portée à ses détails visuels et sonores lui donnent assez d’âme pour faire battre notre petit cœur.
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