Ultimate Pâté

Ultimate patéUltimate Pâté (Browser [Unity])
Marine Desmolin et Clément Duquesne

 

Les arbres qui s’agitent au vent, les bruits de pas dans l’herbe haute, les cris d’animaux sauvages qui décampent à notre vue, la musique douce, les pixels colorés…c’est bien simple : on se croirait dans Proteus. Celui que nous incarnons malheureusement n’a que faire de la magie du lieu, lui, tout ce qu’il veut, c’est abattre cinq animaux pour se faire un bon pâté.

 

Il pourrait se faire un pâté de moutons bien sûr, ou encore de renards, mais ces animaux là manquent un peu d’exotisme. Non, pour faire un bon pâté dont les convives se souviendront, il faut au pire du flamant rose, au mieux de la girafe…à moins qu’on arrive à débusquer une licorne, le fin du fin, mais ces bestioles là se font rares de nos jours, allez savoir pourquoi.

 

Tout comme les humains, Ultimate Pâté est particulièrement attachant pour ses contradictions. Beau et poétique d’un côté, vil et brutal de l’autre. Chaque coup tiré vient briser la magie que le jeu s’efforce d’instaurer, mais c’est bien lui qui nous a mis un fusil entre les mains ! Avec un appareil photo, on se serait contenté de faire de beaux clichés ! Alors bon, on tire, mais on tire respectueusement, la larme à l’œil, les lèvres tremblantes, c’est peut-être ce qui fait la différence entre le bon et le mauvais chasseur. Parfois aussi, notre cœur prendra le dessus sur notre estomac, on posera alors notre fusil pour regarder fuir le gibier, avec notre bénédiction…sauf si c’est une licorne, faut quand même pas déconner.

← Previous post

Next post →

3 Comments

  1. d’ailleurs, pourquoi n’existe-t-il pas de girafe-licorne ? Hein ? Pourquoi toujours pourquoi ?

  2. Mignon, cela dit serait cool d’avoir un mode cueillette/druide pour faire des pâtés végétariens ! 😉

  3. Charles de Gauche

    Pas de Linux, mais je me consolerai en mangeant un pâté de foie (de canard).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *