Infini-Quest

Infini-Quest (Browser)
Second Dimension Game

« Vous essayez de déverrouiller un renard enragé. Rien ne se passe. Vous regrettez immédiatement votre décision et espérez qu’elle n’engendre pas de conséquence à long terme. »

« Vous jugez calmement un placard abandonné. Ce n’était pas aussi amusant que vous le pensiez. »

« Vous donnez une courte leçon d’Histoire à une échelle cassée. Vous racontez tout cela dans votre journal, avec des diagrammes. »

Voilà le genre de phrases que vous pourriez trouver dans Infini-Quest. Voici aussi les phrases que, selon les statistiques, vous n’y trouverez jamais. La raison s’appelle génération procédurale.

Quand on parle de génération procédurale, on pense généralement à Minecraft et consorts, à ces décors qui se forment de manière aléatoire, mais contrôlée sous nos yeux, et rien que pour nos yeux. Infini-Quest, lui, l’applique à la narration, au texte, et si le résultat n’est pas aussi majestueux qu’une cascade impromptue surgissant d’un massif montagneux, il est en revanche beaucoup plus amusant.

Qui a déjà joué à un point & click a déjà essayé d’utiliser tous ses objets d’inventaires, actions et options de dialogues sur tous les objets à l’écran, et qui a déjà joué à un point & click a par conséquent déjà été déçu de voir que « Tiens, les développeurs n’ont pas pensé à cette combinaison-là ». Oubliez les « Cela ne marche pas », les « Georges ferait ça, pas moi » : cela n’arrivera jamais dans Infini-Quest. Chaque combinaison est valide, et chaque combinaison est unique, d’ « ouvrir le squelette » à « utiliser cerf-volant sur rat inquisiteur ».

Bien sûr, tout n’est pas utile à la progression du jeu…en fait, rien ne l’est, et cette « quête infinie » pourrait bien se finir en moins de 30 secondes si on le désire, mais pourquoi le désirerait-on ? Il y a tellement de choses à découvrir, de raisons de rire et de s’étonner…en fait, il y en a une infinité.

Via Konstantinos Dimopoulos