Which (Windows)
Mike Inel
Pour le soir d’Halloween, je voulais vous trouver un jeu qui fout vraiment les pétoches, quelque chose de terrifiant à pas en fermer l’œil de la nuit. Mais j’avais oublié un détail dans mon plan démoniaque : il me fallait y jouer aussi. Or j’ai horreur d’avoir peur, et peur des jeux d’horreur : en situation de stress, mon premier réflexe est de faire un Alt+F4, ce qui est une réaction parfaitement rationnelle, mais assez problématique quand on cherche à finir un jeu. Tout ça pour dire que j’en ai chié pour pouvoir vous présenter Which aujourd’hui.
Sans introduction, Which nous lâche dans le hall d’une maison qui bien évidement semble hantée, et ceux qui comme moi se tourneront immédiatement vers la porte d’entrée seront bien déçus de voir qu’elle n’existe pas. Quand faut y aller…
Dans cette maison, il y a beaucoup de placards et beaucoup de portes fermées. Il nous faudra donc fouiller la maison de fond en comble pour trouver la clef de la première porte, puis celle de la deuxième p…ALT F4 !
…
Au moins j’aurai essayé.
…
Avec son grain caractéristique et son noir et blanc, Which évoque les œuvres de Nuphrator, mais plus que le malaise, c’est vraiment la terreur que celui-ci nous évoque. Pour ce que j’en ai vu pourtant, Which n’est pas un jeu d’horreur basé sur nos réflexes et notre rapidité à prendre des décisions à la manière du récent Alien Isolation, mais plutôt un jeu d’énigmes, celles-ci étant explicités par d’étranges dessins sur les murs.
L’effroi de Which ne réside que dans son atmosphère, dans plein de petits procédés faciles( pénombre, battement de cœurs, jump scares…) qui mis bout à bout en font un sommet du genre…c’est du moins vrai pendant les dix premières minutes. Pour le reste, je vous laisse en juger et me raconter.
cendrieR
Jump scares ? Très peu pour moi !
Je vais rester dans mon coin à admirer ton courage en fermant les yeux 🙂