Son nom est personne.
Mais il est trop troublé pour s’en rappeler.
Après avoir rencontre des dieux, des cyclopes, des monstres marins, qu’a-t-il pu bien arriver à Ulysse pour qu’il en perde ainsi la mémoire ? C’est pourtant simple : il est rentré, il s’est arrêté, et il a réfléchi. Trop réfléchi.
La mer à ses dangers, mais elle a au moins le mérite de mettre à l’abri d’un autre bien plus grand : la crise existentielle. Par le dialogue, nous pourrons nous faire Hermès et guider Ulysse hors de cette torpeur, à moins que nous préférions nous faire sirène et l’enfoncer plus profondément dans l’écueil. Qu’on se méfie tout de même : Ulysse est un malin, il l’a prouvé à maintes reprises, et il n’est pas dit que sa rhétorique ne finisse par nous retourner le cerveau.
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