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Réminiscences

The Superior Resolution

The Superior Resolution (Windows, Mac, Linux [Java])
moomoo12

 

 

You only get one.

Le thème de cette Ludum Dare 28 était ouvert à de nombreuses interprétations, mais je doute que beaucoup ait été aussi pertinentes et audacieuses que celle de moomoo12. Pendant que vous aviez le dos tourné le week end dernier, un nouveau record a été franchi, et il y a des chances qu'il demeure dans le Guinness Book pour un bon moment tant il semble indépassable.

Quel record vous demandez-vous ? Je vous suggère de jouer à The Superior Resolution dès à présent afin de vous prendre de plein fouet l'ampleur de son génie (il se joue avec les flèches et Espace).

Furiosity

Furiosity (Browser)
Bart Bonte

 

 

Difficile de ne pas avoir entendu parler de l'événement Curiosity. Pas le robot martien mais le jeu pour mobile/tablettes de Peter Molyneux. Pour ceux qui ont vécu ce dernier mois avec un seau sur la tête : Curiosity est un immense cube que les joueurs doivent creuser dans le but d'être le premier à arriver en son centre, et ainsi découvrir un secret « capable de changer leur vie ». Tant que ce secret n'est pas découvert, il est difficile à dire si Curiosity est le coup de génie ou l'arnaque du siècle, ce qui est sûr, c'est qu'il suscite des interrogations, et rien que pour ça, il mérite à mon sens le respect...

...ce qui ne doit surtout pas empêcher de s'en gausser un petit peu.

 

Plumet

Plumet (Browser)
Person333
By Bealdo

 

Une nouvelle catégorie s'ouvre sur l'Oujevipo. Il s'agit de la catégorie Invités. Ici, ce seront d'autres gens que moi qui vous parleront d'un jeu à leur manière, histoire de varier les plaisirs. Je vais essayer de faire une jolie place à cette catégorie, peut-être lui donner une charte graphique différente, on verra bien. Si certains d'entre vous sont intéressés, vous pouvez m'envoyez vos idées à pcorbinais[at]gmail.com .
En attendant, je vous laisse en compagnie de Bealdo.

 

Je ne sais pas comment écrire sur un jeu vidéo (et j'adore commencer un article sur un aveu d'échec). Demandez moi d'écrire un truc sur Hendrix et les grands prédateurs du Crétacé et j'enchainerais les pages comme mon petit cousin les pépitos à l'heure du goûter (sérieusement, ce gamin me fait flipper parfois). Mais un jeu vidéo ? Ces trucs ne m'ont jamais autant intéressé que la musique et c'est peut être due à mon éducation. Déjà je n'ai eu la PS1 que lorsque la PS2 est sortie c'est à dire à une période où tout le monde (moi y compris) s'en branlait un peu de la PS1. Ensuite, dans la cour de récréation j'ai découvert que posséder une PS1 était une raison suffisante pour se faire insulter de manière virulente par les petits cons qui avaient une Nintendo 64. J'ai aussi découvert que les possesseurs de consoles étaient assez peu nombreux dans mon école et que j'avais soudain un nombre considérable de nouveaux amis (dont un qui habitait à deux pas de chez moi et qui avait de la paille, avec peu être un peu de merde de poule sur ladite paille, partout dans son salon). Mes jeux préférés étaient alors des trucs dont personne ne se souvient comme Sled Storm (jeu de course en moto neige ou buter des lapins rajoutait des points) ou Dead Ball Zone (sorte de handball futuriste où l'on pouvait une tronçonneuse ou un fusil à pompe pour récupérer la balle).

 

The Lineup

the lineupThe Lineup (Browser [Unity]) Hey Bud (Gavin Reed)   Si vous ne croyez toujours pas en l'efficacité des images subliminales, The Lineup est peut-être le jeu qui vous fera changer d'avis. On incarne ici un médium, chargé d'arrêter des criminels en communiquant avec le cadavre de leurs victimes, mais c'est finalement avec notre propre inconscient que nous allons tacher de communiquer.

Copaings

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Qui suis-je ?

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Evidence

Evidence (Windows)
Wuthrer Osef

 

 

Maîtrise. Voilà le mot qui semble le mieux qualifier Evidence, si, en toute évidence, on excepte son titre. Maîtrise contre toute attente pourrait-on ajouter, car en effet, Evidence oscille en funambule entre amateurisme négligeant et sérieuse détermination. A tout moment, on s’attend au faux pas, mais celui-ci n’arrivera pas, Evidence maîtrise.

 

Maîtrise des graphismes : grande fresque maladroite qui semble crayonnée sur les murs d’une cour d’école. Si ceux-là nous laissent d’abord croire à des dessins d’enfants, la régularité du coup de crayon nous détrompe vite : il s’agit bien d’un style parfaitement mesuré, celui d’un adulte qui disposerait peut-être de lacunes graphiques, mais qui a su forger sa patte. Cette régularité est d’autant plus impressionnante quand on sait que le jeu a été réalisé sur une durée de deux ans. Largement le temps de s’améliorer, largement le temps d’être déçu, largement le temps de froisser ses cahiers de de tout recommencer. J’avais lu un jour un conseil de game developer : Ne reprends jamais ton jeu, son script ou ses graphismes sous prétexte que tu t’es amélioré. Tu t’amélioreras toujours, et ce faisant, tu ne finiras jamais. C’est un conseil que Wuthrer a retenu.

 

 

Maîtrise dans son histoire : Qu’est-ce que c’est que petite morve sombre qui joue le rôle de personnage principal ? Pourquoi a-t-elle été éjectée lors d’une soirée arrosée ? Pourquoi se retrouve-t-elle a ramper dans des décors absurdes dignes d’un James Pond 2, attaquée par des mains crochues, des globes oculaires et des appareils polaroids ? Quel est le sens de tout cela ? On le cherche le sens, on élabore des hypothèses, constamment réfutées par ce qui vient par la suite. On en vient sérieusement à penser qu’on se moque de nous, que l’auteur avait simplement envie de dessinér une petite morve sombre dans des décors absurdes dignes d’un James Pond 2 attaquée par des mains crochues, des globes oculaires et des appareils polaroids. Et puis on finit le jeu, toujours dans l’expectative, jusqu’à ce qu’à la dernière seconde tout s’éclaire. L’évidence même.

 

Maîtrise de son gameplay : longuet et poussif au point où il pourra faire abandonner bon nombre de joueurs. Après une cinématique d’introduction, intrigante, mais désespérément longue, on se retrouve alors aux commandes de ce blob à l’évidente hypotension, qui se déplace moitié moins vite que la plupart de ses ennemis et dont les sauts semblent soumis à la gravité de la lune. D’abord on s’énerve, et puis, si le cap de ragequit a été dépassé, on se calme, et on adopte ce rythme lent et mine de rien, assez reposant. A l’époque où les platformers à succès se concentre sur la vitesse et la réactivité, celui-ci préfère les sauts mûrement réfléchis et les esquives anticipées…et mine de rien, ça fait du bien. Evidence nécessite ainsi que l’on s’y plonge entièrement, ce qui fait de lui un jeu plus exigeant mais aussi plus gratifiant.

 

Maîtrise de son humour enfin. Evidence n’a pas pour vocation de faire rire, et c’est pour cette raison qu’il parvient à prendre par surprise. Il suffira alors de voir son héros disparaître au fond d’une tasse ou de lire les post-its laissés par cette entité supérieure très gladosienne pour se surprendre à sourire bêtement devant son écran. Un sourire entre le aaaaaw de l’adolescente précocement gâteuse et le hin hin du cynique.

 

Évidemment, tout cela n’empêche pas Evidence d’être bourré de petits défauts, des bugs notamment qui nous forceront à presser S comme Suicide pour se sortir de ce mauvais pas, mais ce sont, comme d’habitude quand il s’agit d’un premier jeu, ces petits défauts qui font tout son charme et sa singularité, car ces défauts, ce sont les siens, et ceux de nul autre.

 

  • 6 décembre 2011
  • In 30 minutes et +

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3 Comments

  1. Besloth

    30 mars 2014

    Bonjour,
    (spoiler)
    Je suis désolée d’écrire sur un vieux sujet, mais je viens de le finir et comme mon ordi bug beaucoup, je me demande si la fin était bien : le blob entre dans l’organe, le blob se déforme et l’écran devient blanc jusqu’à la fin de la musique ?
    Si c’est le cas, je vois pas trop de quoi ça parle (grossesse non désirée ?)

    Reply
  2. admin

    30 mars 2014

    Je ne me souviens pas de la fin exacte, mais je me souviens du dénouement et de l’identité de ce « blop » qui aurait du être révélée.
    …
    …
    …
    …
    Il s’agit d’un secret.

    Reply
  3. Besloth

    30 mars 2014

    haha, je me sens bête maintenant, c’était carrément dévoilé dans l’intro…
    (mais pourquoi le nounours a-t-il échoué ?)
    Merci pour l’info !

    Reply

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