The Asylum

The Asylum (for abbused cuddly toy)
Paraplüsh

 

The Asylum est l’exemple parfait du jeu flash. Il a beau être riche, soigné, la moindre de ses animations sent le flash à des kilomètres.The Asylum est aussi lent trèèèès leeeeeent au point où on a envie d’aller explorer tous les autres onglets de notre navigateur lors de chacune des animations. De plus, The Asylum traite de psychiatrie, un thème qui ne me tient pas particulièrement à cœur (ce serait même le contraire) et enfin : il semble que The Asylum ait été développé dans le but de vendre des peluches (pouah du commercial).

Bref, The Asylum a tout fait pour que je passe à côté sans le regarder et ne m’y interesse pas plus d’une ou deux minute.

 

Mais The Asylum a récemment connu une update, et le site Jayisgame lui a consacré une nouvelle review commençant tout le même par « Un de nos jeux flash favori de tous les temps ». Il fallait ça pour que je lui donne une chance.

 

Je dois dire que j’ai été extrêmement surpris : The Asylum malgré ses flagrants défauts parvient à être un bon jeu, un excellent jeu même ! Tant dans son scénario que dans son gameplay (dans une moindre mesure).

 

 

 

The Asylum part d’un postulat inventif et amusant : Dans notre société, les gens sont de plus anxieux, de plus en plus stressé, et toute cette surcharge émotionnelle trouve son exutoire dans les animaux en peluche, compagnons des moments difficiles. A force, il arrive que certaines de ses peluches ne puisse plus le supporter et qu’elles perdent progressivement la raison, accumulant les tocs et les névroses. Il s’agit donc dans The Asylum d’incarner un psychiatre et de prendre en charge six de ces peluches.

 

Pour chaque patient, tout un panel d’action sera disponible : analyse médicale, analyse des rêve, traitement médicamenteux, thérapie par le jeu, la musique…autant de tâtonnements qui pourront avoir aussi bien des effets positifs que négatifs. Le jeu ne donne aucune piste quant à la marche à suivre et il faudra bien souvent se tromper pour avancer. Une faiblesse du jeu qui donne l’impression que le hasard prend beaucoup trop de place dans notre réussite, mais aussi une force, car c’est bien là le principe de la psychiatrie : tirer des diagnostics de…pas grand chose en fait.

 

The Asylum donne tout de même quelques indices, et c’est l’utilisation de ces indices qui fait à mon goût tout son charme : jamais nous n’obtiendrons la moindre indication écrite, et il nous faudra faire des déductions à partir des seuls sons et animations. On comprend alors la lenteur de ces animations : elle sont après tout nos seules alliées, et il est normal qu’elle acquièrent tant d’importance. Les scènes de rêve en l’occurrence ont quelque chose de magistral : sans le moindre son, elle nous permettent de plonger dans des inconscients chargés de symboliques.

 

Je ne suis pas encore parvenu à guérir le moindre patient, mais je m’amuse bien, écrivant cet article pendant que se déroulent de trop longues cinématiques.

Je ne rejoindrait pas Jig en disant qu’il s’agit d’un des meilleurs jeux flash de tout les temps, mais il a le mérite d’avoir sur me surprendre, et après tout, c’est tout ce que j’attends d’un jeu.

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2 Comments

  1. Je vous conseille vivement de guérir 1 ou 2 peluches, puis de vous attaquer à Dr Wood. Il offre une variante assez amusante du jeu…

  2. Celui-là m’a en effet retourné le cerveau…littéralement

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