Wavespark II (Browser, Windows, Mac, Linux)
Nathan Mc Coy

 

En Fevrier 2010, Nathan Mc Coy annonçait son quatrième jeu : Wavespark. Un one button game fluide et addictif consistant à changer la gravité d’une bille pour la faire dévaler des collines. C’est avec Wavespark que Mc Coy accèdera aux hautes sphères de la scène indé, avec sa première apparition sur le weblog Indie Game, le premier objectif sans doute de tout game developer, et sur l’Oujevipo, certes moins prestigieux.

 

Et voilà que 11 mois après, quarante-et-un jeux plus tard (oui, Mc Coy est très productif) il nous fabrique un Wavespark II!

 

Le fourbe! Le lâche! Surfer sur le succès du premier opus pour nous sortir un bête resucée. Il est bien connu que les suites ne valent jamais les originaux.

Détrompez-vous! Mc Coy n’y est pour rien. Comme depuis plusieurs mois déjà, le titre de ses prochains jeux est laissé à l’appréciation du meilleur donateur, c’est donc un petit malin du nom de Ben Lehman qui a choisi celui de Wavespark 2.

 

 

Nathan Mc Coy s’est donc retrouvé face à un véritable challenge : Faire une suite à Wavespark. Pas facile. Fallait-il ajouter de nouveaux niveaux? Remettre les graphismes au goût du jour et pourquoi pas passer à la 3D? Ajoutez de nouveaux personnages? Un système d’achievements ? Un mode multijoueur ?

 

Wavespark II est beaucoup mieux que tout ça : un jeu original, aux graphismes, musique et contrôles similaires, et au gameplay totalement différent. Non pas une suite, mais un cousin éloigné de Wavespark qui aurait grandi dans la mer plutôt que dans les montagnes.

 

Dans Wavespark II, la bille ne change plus sa masse (en gardant la barre espace enfoncée) pour dévaler les pentes, mais pour faire des bonds hors de l’eau, et de la même manière, il y a une distance à parcourir le plus rapidement possible. Mais il y a aussi, fait plus intéressant, des étoiles au ciel.

En pressant la barre espace à distance suffisante d’une étoile, la bille sera attiré par elle et modifiera la courbe de sa trajectoire, on obtient des points en cumulant les étoiles touchées en un seul vol et en les faisant bruler à la plus haute altitude possible (toujours en pressant la barre espace)

Il y a donc quatre manières de jouer à Wavespark II

-Tenter de faire le meilleur temps possible

-Tenter de cumuler le plus d’étoile en un vol

-Tenter d’obtenir le meilleur score en les brûlant en altitude

-Ou la meilleure évidemment : les trois à la fois.

Mais le plus jouissif de tout, ce qui vous fera frissonner d’anxiété puis de plaisir une fois réussis : ce sont les ricochets…

 

Vous n’avez rien compris ? Tant mieux, ainsi je ne vous gâcherais pas la surprise.

 

Wavespark II nécessitera peut-être plus de temps que son prédécesseur pour être pris en main, et comme d’habitude avec Nathan Mac Coy, ce temps d’apprentissage vaut le coup.

Après un premier quart d’heure à crier que ce jeu était impossible, je parvient maintenant à cumuler jusqu’à sept étoiles (bon…je l’ai fait une fois) et je compte bien m’améliorer.

 

Un défaut cependant : développé avec Processing, Wavespark 2 pourra ramer sur certains ordinateurs (dont le mien) ce qui forcement n’aide pas à la performance. Mais comme je l’ai dit, c’est peu de chose après un brin d’entrainement, vous n’allez pas baisser les bras face à une foutue machine!