The Dueling Machine

The Dueling Machine (windows)
Thatcher Ulrich

 

Comme vous pouvez le voir sur la capture d’écran, The Dueling Machine est un First Person Shooter situé dans une ville surpeuplée de gens louches (loubards, soldats, russes, sheriffs…), n’en concluez pas pour autant qu’il faut tirer dans le tas, faire jaillir l’hémoglobine et débarasser ces rues de la racaille pour la transformer en hammeau paisible. C’est très mal de juger les gens sur leurs apparence, la plupart d’entre eux sont probablement des pères de famille tranquilles qui n’ont rien à se reprocher.

 

Seul l’un d’entre eux vous intéresse et vous disposez pour le débusquer de son signalement, d’un sonar, de trois minutes, et d’une seule balle. The dueling machine n’est pas un jeu de tir, mais un jeu de traque.

 

 

Le concept de chasse à l’homme a déjà été souvent utilisé dans les FPS, ne serait-ce que dans les mode multijoueur, je citerais notamment Goldeneye dont The Dueling Machine tire plusieurs de ses sprites. Mais c’est à mon sens la première fois qu’il s’agit de débusquer un fugitif non pas dans des couloirs vides, mais dans un endroit bondé. Ça change tout.

 

Ce jeu doit impérativement se jouer avec un casque, ou du moins avec un son stéréo pour tirer au mieux profit de son sonar, sans lui, les chances de retrouver le fugitif frôle le zéro.  Mais le trouver n’est pas tout, puisqu’il ne s’appelle pas le fugitif pour rien : il court le bougre. Et avec une seule balle, vous avez intérêt à viser juste.

 

The dueling machine fait donc appel aussi bien à votre ouie, avec le sonar, qu’à votre vue, avec le signalement donné à retrouver dans la foule. Et rien que pour ça, il vaut largement le coup, la plupart des FPS ne jouant que sur les réflexes. C’est une expérience nouvelle, l’expérience d’un vrai prédateur.

 

Mais ce n’est pas tout : car The Dueling Machine propose aussi un mode deux joueurs en réseaux. Si vous avez la chance de posséder deux ordinateurs connectés et un ami amateur de bons gros pixels, lisez le readme pour connaitre la procédure à suivre.

 

Ce mode permet donc evidemment d’incarner pour l’un des joueurs le fugitif, et je le soupçonne d’être aussi oppressant qu’une partie de Scotland Yard, car le fugitif n’est pas non plus dénués d’atouts : lui aussi entend le radar que le chasseur utilise…trois minutes de stress pur jus en perspective.

 

Ce jeu aurait pour finir inspiré un projet très alléchant qui se développe en ce moment : Spyparty, que vous pouvez voir présenté sur jeuxindés

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1 Comment

  1. Arg! qu’est-il arrivé à l’affichage des articles?

    Edit : ouf ça va mieux. Css pourri.

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