Triachnid (Browser)
Florian Himsl and Edmund McMillen.
Voilà un jeu qui vous occupera un moment
Le principe est simple, vous contrôlez une espèce arachnide tripode extra-terrestre et devez transporter votre sac d’oeufs jusqu’à drapeau marquant la fin de chaque niveau.
Seulement voilà : Triachnid propose un gameplay tout à fait innovant : Vous ne contrôlez pas le tripode grâce aux flèches directionnelles, ni même par les mouvements de votre souris, mais déplacez une à une chacune de ses pattes, les accrochant aux parois pour avancer. Ce principe n’aurait que peu d’intérêt si je jeu ne prenait pas sérieusement en compte les lois physiques de la pesanteur, les balancements de l’araignée, les chocs dus à des manipulations trop hâtives…Triachnid les prend très sérieusement en compte.
Il convient donc de prendre son temps, de se déplacer avec prudence, sans bruler les étapes. Une chute trop brusque sur la tête, un écart de patte trop long, ou un caillou trop pointu vous ferait perdre de votre précieuse vie.
Mentionnons au passage des décors (allant des grottes rocheuses aux entrailles d’un monstre) et une animation très soignée, une musique instrumentale sur laquelle on se plait à jouer en rythme et vous aurez un rapide aperçu…du premier niveau.
Oui car Triachnid a encore d’autres merveilles à vous faire découvrir.
Il vous sera également possible de saisir des objets, de les attraper entre vos mandibules, de les lancer sur vos ennemis.
En bonne araignée il vous sera aussi possible de tisser votre toile, de vous y suspendre, d’y emprisonner objets et ennemis.
Évidemment, tout cela se combine, et avec un peu d’expérience et d’imagination, vous pourrez effectuer des prouesses à faire rougir Peter Parker.
Car oui, tout est question d’expérience :
Comme je l’ai dit plus tôt, il s’agit d’un gameplay novateur, et la prise en main au début va de difficile, à très difficile selon l’habileté de chacun. Mais c’est bien le but : Sortir des chantiers battus, apprendre à jouer différemment.
J’ai du recommencer une dizaine de fois le second niveau, je n’y arrivais d’abord pas, et commençais à reprocher au jeu une mauvaise maniabilité. Mais je me suis accroché, de mes trois petites pattes adhésives, je suis devenu une araignée, et j’ai compris : La maniabilité de Triachnid est en réalité excellente. Tout est simple, tout est fluide, tout est physique. Il y a du World of Goo dans Triachnid.
J’ai traversé les autres niveaux avec une aisance qui m’aurait surpris 10 minutes plus tôt. J’écrasais les ennemis à coup de pierres, je plongeais récupérer mes œufs dans les sucs gastriques, je me balançais de luette en luette, mes larves à la gueule, j’étais le prince des araignées.
C’est pourquoi je vous recommande d’insister, d’apprendre. La maitrise de ce nouveau gameplay est jouissive, et l’on sent que le jeu a uniquement été conçu dans ce but : le tissage des toiles est un luxe, hormis pour un niveau, il ne vous sera jamais vraiment nécessaire, on comprend donc bien que c’est à nous d’explorer, par pur plaisir, la richesse de ce gameplay.
Pour ceux qui, malgré mon insistance, serait tenté d’abandonner leur apprentissage, voici une vidéo de ce que vous pourrez bientôt faire :
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