Checkbox (Browser)
Ty Taylor

 

 

En remplissant mon formulaire d’inscription au don de moelle osseuse (il faut le faire, ça sauve des vies) je me suis dit que jamais plus je ne serai amené à cocher autant de cases dans une même journée. Checkbox m’a détrompé, et je dois dire que c’était tout de même un peu plus distrayant.

 

 

Créé dans le but de prouver (ou non) que le jeu vidéo n’a besoin ni de texte, ni de son, ni de graphismes poussés pour être engageant, Checkbox ne contient strictement que des cases à cocher. Il y a les cases vides, les cases cochées, et les cases grisées, et cela suffit pour créer plusieurs dizaines de gameplays. Enfin, créer…

 

Checkbox en effet innove peu. Il se contente d’adapter à ce principe de cases à cocher toute une série de jeux déjà existants : labyrinthe, bonneteau, taquin, morpion ou encore jeu de la vie de Conway. En l’absence d’instruction, reconnaître ces puzzles derrière leur maquillage administratif deviendra en fait bien plus amusant que de les résoudre…et c’est un peu le problème. Oui, Checkbox est engageant, mais il n’est vraiment pas très fun. Exercice purement formel, il montre ses limites à l’instant précis où on ne continue que pour voir la fin, roulé par cette fichue théorie de l’engagement. Le dernier niveau en particulier est un véritable chemin de croix, une petite méchanceté de l’auteur qui nous prend pour des sujets d’étude. Va-t-il continuer ? Va-t-il abandonner ?

 

Eh bien moi j’ai continué. J’en ai vu le bout de Checkbox. Et je ne vous raconterai pas. Na !