Operative Assaillant (Windows)
thecatamites
Les jeux de thecatamites sont rarement très longs, souvent bricolé avec deux bouts de ficelle, et toujours surprenants. Operative Assaillant ne fait évidement pas exception, et l’étrange génie de thecatamites saura une fois de plus nous laisser coi…mais cette fois avec un petit sourire aux lèvres.
Dans Operative Assaillant, nous incarnons tour à tour (et dans l’ordre désiré) les agents d’une organisation que l’on présume secrète, chargés de contrer les plans d’une autre organisation que l’on présume pleine de mauvaises intentions. On pourrait le décrire comme une série de mini-jeux, si les saynètes n’abandonnaient pas presque tout aspect ludique au profit d’une narration. En effet les gameplays varient, mais pour ne passer que de la totale absence d’interaction à un simple déplacement aux flèches directionnelles. Pourtant, tout est important. Il n’y a qu’à voir comment l’immobilisme de Synderblokk le parpaing reflète son rôle dans l’organisation, où comment la faculté de Brainlord à pénétrer la base ennemie comme dans du beurre atteste de son génie.
Operative Assaillant emploie finalement plusieurs codes importants du jeu vidéo pour s’apparenter davantage à une bande dessinée à gags, chacun ayant leur propre séquentialité. Cette fois-ci, les bulles de dialogues s’échelonneront dans le temps sur une image fixe, cette fois là, elles se disperseront dans l’espace et c’est notre avatar qui sera chargé de les suivre. Cette autre fois, elles apparaîtront écran après écran, comme les cases du bande dessinée.
Operative Assaillant, ce n’est finalement que huit blagues (tendance humour absurde), et presque autant de manières de les raconter. Un exercice de style, des gammes, un cours de narration vidéo-ludique à travers des exemples les plus sommaires qui soient. Et c’est superbe.
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