Burn it Down

Burn it Down (Windows)
Hadarak

Saut/Hops avait déjà inauguré le platformer où l’on ne peut QUE sauter, Burn it Down inaugure celui où l’on ne peut PAS sauter. Bon, d’accord, ce n’est pas le premier, et ceux qui ont bonne mémoire se rappelleront que j’avais écris la même intro pour Umbrella Trip, mais Burn it Down fait tout de même les choses différemment puisqu’en fait si, on peut bien sauter, on ne peut juste pas commander ce saut.

Pour sauter dans Burn it Down, il suffit de marcher ou courir vers le bord de la plate-forme. Oui mais marcher ou courir ? C’est toute la question. En marchant, vos petits sauts minables ne vous permettront que de grimper une marche, en courant, vous pourrez franchir les fossés…mais courez trop vite et vous risquerez de ne pas savoir vous arrêter à temps avant les pics, et cessez de courir trop trop et vous risquerez de vous retrouver piégé, sans assez d’élan pour reprendre votre course. Et il faut aussi savoir parfois marcher tout doucement, afin de ne pas sauter du tout et de se laisser tomber (c’est le plus dur)

Tout dans Burn it Down est donc une question de dosage…de trial and error aussi, comme semble nous prévenir le compteur de morts en haut à gauche et le temps en haut à droite. Tout comme le faisaient les premiers Sonic (mais en plus lent cette fois), Burn it Down nous pousse à l’audace tout en nous apprenant la prudence, à la dure. Parfois, c’est bien fait pour notre gueule, parfois, c’est juste méchant.

Heureusement, les graphismes et la musique sont là pour nous calmer les nerfs, et avec un peu de patience, on devrait y arriver (je dis ça mais je suis coincé au niveau 15).

Via CreepyGaming