Shotguns in the dark

Shotguns in the dark (Browser)
Droqen

 

 

S’il faut à certains développeurs plusieurs années pour accoucher de leur bébé, il suffit à Droqen de 2 à 4 heures pour créer un nouveau petit jeu, plaisant, original, et explorant du bout de l’orteil plusieurs pistes très intéressantes.

 

Comme son nom l’indique, Shotguns in the dark consiste à manier des fusils à pompe dans le noir. Le jeu se joue à deux sur le même clavier, et consiste à évoluer dans des couloirs labyrinthiques dans le but de tuer son adversaire. Très Bomberman dans l’esprit, puisque même les tirs de shotgun évoquent l’éclat des bombes du sus-nommé. Mais Shotguns in the dark a ses propres spécificités…

 

 

La première, c’est que les joueurs peuvent à tout moment se rendre invisible, et que cette invisibilité est déclenchée par la seule et unique barre espace. La touche centrale du clavier est donc partagée, la presser, c’est se dissimuler, mais aussi perdre l’autre des yeux, la relâcher, c’est dévoiler sa position, mais aussi jeter un coup d’oeil sur celle de l’adversaire. Si l’invisibilité peut être activée par n’importe lequel des joueurs, elle ne peut être dissipée que par un commun accord, ce qui crée par conséquent une relation de dépendance entre les deux antagoniste, d’autant que l’invisibilité peut nous faire perdre notre propre position…intéressant quand le but demeure d’abattre l’autre, non ?

 

La deuxième, c’est que les couloirs de Shotguns in the dark sont ponctués de balises lumineuses, et qu’en passant dessus, le joueur révélera forcement sa position. Ces balises peuvent être détruites à coup de fusil à pompe…mais tirer, c’est également vendre la mèche. Ce jeu qui nécessite la plus grande discrétion ne l’autorise pourtant pas totalement.

 

Malgré son extrême simplicité, Shotguns in the dark promet donc de nombreuses situations inédites dans un jeu multijoueur. Maintenant, tout ce qu’il y a à faire pour vérifier, c’est de trouver notre player 2.

 

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1 Comment

  1. cendrieR

    Oui, jouer contre soi-même limite le plaisir de jeu.

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