Envy (Windows)
Taylor Smith
Facebook, Twitter, copains d’avant, myspace…
Le web ne manque pas d’outils pour reprendre/garder contact avec ses amis.
On pourrait alors croire la tâche plus simple, voir notre réseau social s’agrandir et se solidifier constamment, pourtant, ce n’est pas l’impression que j’en ai. Et je ne dois pas être le seul dans ce cas.
Robin Dunbar, un anthropologue britannique avait cherché à définir une limite au nombre d’individus pouvant maintenir des relations stables au sein d’un groupe. Il en était arrivé au nombre de 147,8.
Plus tard, avec l’apparition des réseaux sociaux sur Internet, Ross Mayfield a cru bon de remettre en cause ce chiffre, après de nouvelles études, il en a conclu que ce chiffre s’était élevé à 150 (soit 2,2 amis en plus quand même!). On voit donc bien que ces nouveaux usages n’ont en rien facilité la cohérence d’un réseau, malgré les apparences.
Ça c’était pour la culture générale.
Ce qui est nous intéresse ici, c’est qu’un certain Taylor Smith s’est (vaguement) appuyé sur cette théorie pour réaliser ce micro-jeu Envy. Conçu dans le cadre de l’Experimental Gameplay Project dont le thème était 100 things, il s’est vu forcé de réduire le nombre de 150 à 100, ce qui ne change pour ainsi dire pas grand chose.
Sous couvert d’un petit jeu de rapidité et de « prioritizing », Envy vous met au défi de maintenir vos relations avec 100 amis pendant une minute.
La conclusion s’impose assez vite : Il est plus facile de garder ses amis avec uns souris traditionnelle qu’avec une souris digitale intégrée.
Bon, je le reconnais, ce jeu ne casse pas des briques (à la différence de l’excellent Arcanoïd [on a déjà du vous la faire celle là]), mais j’ai tout de même apprécié la petite leçon de vie qu’il apporte. Je lui reproche surtout ces visages exposés tout à fait interchangeables : pourquoi en garder un plutôt qu’un autre? J’aurais aimé une démarche plus poussée de l’auteur, une application facebook par exemple, où les amis à sauvegardé seraient représentés par les avatar de nos vrais amis. Cela aurait sans doute été bien plus troublant.
Mais Envy existe, il à su me séduire tel qu’il est. J’espère que vous saurez vous aussi l’apprécier..
MaximeElbac
« He’s dead, Jim. »
C’est toujours triste de trouver des jeux dont il ne reste aucune trace sur quelque chose d’aussi grand que le net …
Pierrec
oui 🙁
J’avais écrit un article en anglais là dessus (page 11 : https://issuu.com/independenceamazing/docs/magazin_ausgabe__de__online )