We the giants est un jeu de Peter Groenweg réalisé dans le cadre de l‘Experimental Gameplay Challenge.
Il s’agit d’un MSPOG (massively single player onligne game) coopératif dans lequel vous incarnez un géant. Les géants peuvent marcher, les géants peuvent sauter, les géants peuvent se sacrifier pour la noble quête de l’étoile, mais surtout, les géants sont porteurs d’une grande sagesse.
Votre but sera donc, comme celui de tous les autres géants qui on précédé et qui suivront, d’atteindre la grande étoile au dessus de votre tête, dussiez-vous vous sacrifier pour cette cause.
C’est pour vous le moment d’essayer ce jeu et de suivre les instructions qui vous seront données. (Attention, je crois que vous ne pouvez jouer qu’une fois)
Alors? Quelle sagesse avez-vous dispensé au monde?
En réalisant ce jeu, Peter Groenweg remplit trois paris :
-Celui de créer un jeu très beau graphiquement, ce qui n’est pas le plus important, mais participe tout de même à la chose.
-Celui de faire fonctionner un véritable jeu coopératif, où les joueurs ne gagnent pas tous ensemble, mais où chacun participe à la victoire d’un dernier. C’était risqué, le projet pouvait se casser la gueule, il aurait suffit pour cela d’une poignée de mal intentionnés cherchant à bloquer le jeu mais non : ça marche! Peter Groenweg a enregistré en vidéo plusieurs cheminements pour atteindre l’étoile (le jeu est rebooté à chaque fois qu’elle est atteinte) et ces vidéos le prouvent. Le genre de projet qui vous fait croire en l’humanité (ou la géantité…)
Voici une de ces vidéos, les autres sont visibles sur son blog ou sur youtube.
-Il aurait pu s’arrêter là, le jeu aurait été une réussite, mais il a poussé le concept plus loin.
Comme vous avez pu le constater, vous pouviez, avant de vous sacrifier, laisser à la postérité vos derniers mots de sagesse. Ceux-ci sont directement transmis sur un des trois twitters consacrés à We The Giants. Là encore, on aurait pu s’attendre à une avalanche de « fuck this », « This game sucks » , on en trouve, certes, mais ils sont loin d’être la majorité. La plupart ont joué le jeu, dans des styles très différents, nous offrant un bref condensé de la pensée humaine, voyez plutôt :
L’existentialiste : What will happen to us all? (Que va-t’il nous arriver à tous?)
Le prosaïque : I like pie (J’aime la tarte)
Le poète : Stop to appreciate the beauty of everyday life (Arrêtez-vous pour apprécier la beauté de la vie au quotidien)
Le sage : Uhm.. 42. (euh…42)
Le philosophe : Be kind to your friends and family. One day they wont be there (soyez gentils avec votre famille et vos amis. Un jour il ne seront plus là.)
Le blaggeur : You can’t make Hamlet without breaking eggs (On ne peut pas faire d’Hamlet sans casser des oeufs)
Le prosélyte : jesus saves (Jesus est notre sauveur)
Le sceptique : I’m not very confident in this placement. (Je ne suis pas très sûr de cet emplacement)
Le bref : BYE
Le pragmatique: Make a tower here. Then jump on it. Make stairs when they will actually hit the star. (Faites une tour ici. Puis sautez dessus. Faites des escaliers quand ils vont finalement atteindre l’étoile)
L’absurde : better naked than toasted (Mieux vaut nu que toasté)
Le gastronome : Hummus tastes good with everything. Eat it all the time. (L’hummus s’accorde avec tout. Mangez-en tout le temps)
…
Saurez-vous trouvez le mien parmi eux?
Pnume
42 est de vous? Si oui, chouette référence 🙂
Très sympa ce mode de jeu, même si j’aurai bien voulu chopper l’étoile.
admin
J’aurais aimé que 42 soit de moi. Mais j’étais trop occupé à faire des jeux de mots foiréux intradusibles en anglais
Hidden
ce qui est étonnant, c’est qu’au final se sacrifier et plus gratifiant que d’obtenir l’étoile. Je pense que si j’aurais réussis a l’avoir, j’aurais quand même était un peu déçu…