Dark Acre Jack’s « Escapology » (Browser) / Not the Sharpest Sword in the Box (Browser)
Dark Acre Jack / Draknek
De nombreuses acceptions du terme « Escape » de la Ludum Dare 21 ont été présentées ici. S’échapper d’un lieu, s’échapper de quelqu’un, s’échapper desoi-même…
Mais il est une notion qui n’a pas encore été abordée, c’est s’échapper de quelque chose.
Dans « Escapology » (pour faire court), le joueur devra successivement s’échapper d’une paire de menottes et d’une camisole de force. Le gameplay est digne de Nagano Winter Olympics ’98 sur Nintendo 64 : il suffit de presser les boutons en rythme ou dans l’ordre et il faut reconnaître que ça n’a rien de très amusant. Pourtant, ça marche, on ne peut pas lâcher avant la fin, rien que pour l’enjeu : la liberté.
« Escapology » se termine en 5 minutes et laisse une impression d’inachevé, normal pour un jeu réalisé en 48h, n’empêche qu’on aimerait voir plus de niveaux, ne serait-ce que pour savoir si on accroche, pour savoir de quoi il s’agit exactement.
Qui sommes nous ? Un bandit ? Un fou furieux ? Un prestidigitateur ?
Cette dernière alternative me paraît la plus riche à exploiter, tant les mises en situations délicates ne manqueraient pas. On aurait alors à s’échapper d’une cuve de 1000 litres d’eau, d’une fusée prête à décoller…je crois que ça me plairait beaucoup.
Si on va dans ce sens là, le jeu de Draknek pourrait bien constituer un niveau supplémentaire d’ « Escapology », et vice versa. Dans Not the Sharpest Sword in the Box en effet il s’agit de survivre le plus longtemps possible dans un caisson pendant qu’un assistant y plante des sabres. Le tour classique quoi. Il faudra donc se contorsionner dans tous les coins pour éviter chaque estoc. Le problème, c’est que pour le coup, l’assistant semble avoir perdu la boule, refusant de mettre un terme au jeu qui n’est dangereux que pour vous. Conéquence : Not the Sharpest Sword in the Box devient un petit jeu à score bien sympathique.
Toutes ces histoires de prestigiditation et d’évasion, ça me fait penser à Escapo, la bande dessinée de Paul Pope. Bon, c’est aussi parce que j’aime bien glisser des références BD et que pour cette fois, je ne suis pas parvenu à le faire discrètement.
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