Une planète en hémicycle, un arbre, deux bonshommes, les touches blanches et noires d’un piano, voilà qui suffit à l’ukrainien 4mlr pour créer ce petit théâtre d’ombres chinoises qu’est Anima.
Un jeu reposant, poétique, parfait pour se détendre cinq minutes après une contrariété, comme l’annulation d’un vol attendu depuis longtemps à cause d’un caprice de marâtre Nature.
Anima se joue avec les seules flèches directionnelles droite et gauche. Elle (oui, car par ses thèmes de croissance et protection, anima me paraît éminemment féminine) se compose de cinq épisodes de trente secondes. Cinq fois les même éléments pour des gameplays toujours différents qu’il vous faudra découvrir.
Le jeu dispose de juste assez de difficulté pour ne pas tout réussir du premier coup, et ainsi ne pas devenir simple vidéo interactive. Certains regretteront cette difficulté, en particulier celle de l’épisode trois, pretextant que les conditions de victoire/défaite nuisent à la simple beauté du jeu. A ceux là je répondrais qu’elle leur permettra d’entendre jusqu’au bout le morceau de piano qu’il aurait été dommage d’interrompre.
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