NetHack (Windows, Mac, Linux)
Usenet
Aujourd’hui un peu d’Histoire.
De nombreuses variantes de rogue-likes ont d’ores et déjà été présentées sur l’Oujevipo (Au hasard : Desktop Dungeon, Rogue Hockey, Second Wind, Hyperbolic Rogue, Fog and Thunder…), mais comme l’a fait remarqué Nimls, ces jeux sont d’autant plus appréciables après avoir joué à celui dont ils sont tous issus : Rogue (ben oui).
Le problème, c’est que développé en 1980 pour Unix, Rogue n’a pour les joueur d’aujourd’hui rien de très attrayant, sans parler de l’intense difficulté de la prise en main. Sur suggestion de Nimls également, c’est plutôt NetHack que je vais présenter. (Vous pourrez tout de même trouver une version Windows de Rogue ici)
NetHack est un dérivé de Hack, lui-même dérivé de Rogue. Nous sommes maintenant en 1987, et il ne s’agit plus de l’œuvre d’un ou deux auteurs mais de toute une communauté rassemblée sur Usenet . 1987, c’est Castlevania, Mega Man, Phantasy Star, Final Fantasy…on est déjà loin des balbutiements du jeu vidéo, et pourtant, les graphismes de NetHack (du pur ASCII) sont toujours aussi austères, sa bande son toujours aussi inexistante et ses commandes (à peu près toutes les touches du clavier) toujours aussi difficiles d’accès. C’est que là n’est pas l’intérêt. Celui-ci réside dans le gameplay lui-même, une quête insensée à travers plus de 50 sous-terrains aléatoirement remplis de monstres de pièges, mais aussi de trésors.
La plupart des jeux-vidéo sont accompagnés de graphismes, de sons, d’écriture…dans NetHack, il n’y a rien de tout cela, aussi on peut le considérer comme une expérience vidéo-ludique totale, pure, et elles sont bien trop rares pour se permettre de passer à côté.
Évidemment, pour pleinement apprécier le jeu et espérer en sortir victorieux, il faudrait y passer des semaines, des mois, des années…et même moi suis loin d’en avoir le courage, mais cette version de 2003 pour Windows, Mac et Linux a le mérite de nous en donner un bon aperçu sans que trop d’investissement ne soit nécessaire. On y trouvera ainsi une version graphique, avec des tuiles, pour ceux que l’ASCII rebuterait, ainsi qu’une aide de jeu (h, puis b) pour se familiariser avec les nombreuses commandes. Attention, un bon gros clavier avec pad numérique se montrera bien plus pratique qu’un clavier de portable.
Ne parvenant pas moi-même à dépasser le cinquième sous-sol, je me sens tout de même bien mal placé pour parlé de NetHack, mais si vous tenez à en savoir plus je vous reconduirais vers deux passionnants autant qu’impressionnants documents :
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Le récit d’une partie obtenant le plus haut score possible sur NetHack (qui n’est pas même pourtant une victoire)
Oelita
J’ai énormément joué, de 1988 à 1995 essentiellement, à Moria4, version française. On trouve la version la plus récente de Moria sur http://www.abandonwaredos.com/abandonware-game.php?abandonware=Moria&gid=MTc0MQ==
Moria est plus « petit » que les autres rogue-like, c’est mon préféré (j’ai aussi pas mal joué à Adom et Angband). Une partie dure quelques heures, et j’ai réussi à le terminer 3 fois, yessss. Mais ma version DOS, soigneusement conservée, ne fonctionne plus avec le windows récent 🙁
admin
Merci pour ces références, d’autant que je ne connais pas un seul des jeux que tu cites. Je vais me pencher là dessus. Mon premier rogue-like à moi devait être Desktop Dungeon…
Il faut dire qu’en 1988 moi je jouais surtout avec mon caca 😛
Kane
Dans la même lignée je ne peut que te conseiller Dungeon Crawl Stone Soup, qui malgré sa difficulté est très accessible et possède même un tutoriel ! (ce qui est rare pour les roguelike)