Deepak Fights Robots

Deepak Fights Robots (Browser)
Tom Sennett

 

 

Deepak Fights Robots vient de se voir offrir une version web gratuite ,l’occasion de découvrir ce petit chef-d’œuvre et de ne pas le lâcher pendant une bonne heure.

 

Deepak est un homme tout ce qu’il y a de plus normal : chaque matin, il se lève pour se rendre à son bureau, et chaque soir, il rentre chez lui retrouver sa femme et ses deux enfants. Ha si, il y a bien son emploi qui est assez singulier : voyager dans une autre dimension pour combattre des robots, mais à part ça, oui, Deepak est un homme tout ce qu’il y a de plus normal.

 

Bon, un platformer qui consiste à détruire des robots, comme ça, ça n’a rien de très excitant, on a l’impression d’en avoir déjà vu des tonnes, et ce depuis Sonic, mais il serait dommage de s’arrêter à cet aspect, car comme Deepak lui même, Deepak Fights Robots n’est banal qu’en apparence.

 

 

Deepak Fights Robots est un de ces jeux où tout, je dis bien tout, est réussi. La seule critique que l’on pourrait formuler à son encontre serait qu’on a bien du mal à formuler une critique à son encontre. Ce sont d’abord les graphismes qui nous sautent aux yeux : un univers plein de couleurs dessiné à la main (ce qui nous change un peu du pixel-art) et évoquant le coup de crayon de certains cartoonists américains, Tom Hart le premier.

 

Puis vient le tour de la musique. Composée par Family FUNKtion and the Sitar Jams, elle oscille continuellement entre cithare et basse funky, aboutissant à un mélange aussi surprenant qu’harmonieux. À elle seule, cette bande son suffit à nous immerger dans le jeu, et malgré un nombre de pistes assez restreint, on ne s’en lassera pas une seule seconde.

 

Enfin, il y a le gameplay, simple en apparence, il consiste d’abord à collecter des espèces d’atomes tout en évitant les robots qui en veulent à notre vie. Un dodge & collect tout ce qu’il y a de plus basique en somme. Mais soudain, la situation se renverse : en collectant le dernier atome, Deepak se transforme en…Super Deepak ! Et la cape volant au vent, c’est maintenant à lui de poursuivre les robots et de les éradiquer jusqu’au dernier. « C’est moi le chat ! ».

Si cette deuxième étape de chaque niveau est déconcertante de facilité, c’est qu’elle est moins un challenge qu’une récompense. Oui, c’est ça, Deepak Fights Robots nous récompense à chaque niveau ! Et il n’y a rien de plus jouissif que de poursuivre et de faire exploser ces robots qui nous ont donné du fil à retordre quelques secondes plus tôt !

 

Ce n’est pas tout : Deepak Fights Robots fourmille aussi de bonus à collecter, de secrets à découvrir, de références à reconnaître et parvient ainsi à nous surprendre et à nous amuser tout au long de sa petite centaine de niveaux. C’est rare pour un platformer.

 

Il est bien difficile de rapprocher Deepak Fights Robots de n’importe quel autre jeu vidéo tant ses multiples aspects le rendent proprement unique, mais s’il fallait le faire, ce serait de ToeJam and Earl, ce joyau bien trop méconnu de la mégadrive qui n’est même pas un platformer…c’est dire si je suis allé cherché loin.

 

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1 Comment

  1. Martin

    Une perle une fois de plus merci encore.

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