NERO

NERO 2.0 (Windows/Mac/Linux)
NERO team

Facile d’envoyer ses troupes sur le champ de bataille et d’en haut, tel un stratège divin, donner les ordres qui détermineront l’issue du combat.

Sauf que dans la vie (ou, soyons lucide : dans la mort), ça ne se passe pas exactement comme ça.

Certes, les ordres du QG ont un fort impact stratégique sur la tuerie qui se produit, mais la victoire tient davantage de l’entraînement préalable des soldats.

D’autre part, les I.A formatées des jeux de stratégie en temps réel sont aussi peu réprésentatives de la réalité : Une armée, ce n’est pas une intelligence, mais des intelligences. Des individus, avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs peurs, leurs erreurs.

Voilà les deux constats qui ont pu mener à NERO (Neuro Evolving robotic Operatives) .

 

Dans NERO, les affrontements se dérouleront sous vos yeux en temps réel sans que vous puissiez agir sur quoi que ce soit. Et comme vous le constaterez rapidement : Votre armée se prend une vraie branlée.

Il faut dire que vos soldats ne font que courir de manière désordonnée sur le champ de bataille en adressant à leurs adversaires un fatal mépris.

Eh oui : c’est bien beau de construire des droïdes de combat, mais encore faut il leur mettre quelque chose dans la tête.

C’est là que vous allez intervenir : Mi-scientifique, mi-sergent instructeur, vous allez devoir inculquer les mauvaises manières à ces boites de conserve.

Il serait trop fastidieux d’expliquer ici les mécaniques du jeu, de plus, un excellent tutorial (en anglais) est mis à disposition des débutants. Je vous conseille d’ailleurs de passer par ce tutorial, quitte à en sauter quelques étapes, car seuls, lâchés sur le terrain d’entrainement de NERO sans instructions, vous serez vite tentés d’abandonner.

Sachez simplement que le principe de base de NERO est de fabriquer une intelligence artificielle de toute pièce, et ce grâce à l’expérience. Demandez à ce que soient récompensés les soldats s’approchant des ennemis, et très vite (mais pas trop quand même) tous adopteront ce comportement.

Placez un obstacle entre eux et l’ennemi, et seuls les plus malins qui parviendront à le contourner seront récompensés, les autres devant copier pour s’adapter.

Nero est d’une extraordinaire richesse, vous pourrez ainsi former une armée à tenir une position, se déployer en mode guérilla, garder l’ennemi à distance, faire la ronde, sauter sur place comme des crétins…ou tout ce que vous pouvez imaginer.

Mais qui dit riche dit complexe, et une bonne heure de jeu sera peut-être nécessaire à la maitrise de toutes les mécaniques (et surtout…à gagner une bataille)

Quand ce sera fait, vous pourrez passer vos prochaines semaines à découvrir les différents modes de jeu.

ATTENTION : Le jeu est configuré pour un clavier Qwerty, et la petite feinte Maj+Alt ne marche pas sur Nero. Je vous recommande donc de soit basculer votre clavier en Qwerty via le panneau de configuration, soit changer les commandes du jeu avant de vous lancer. La nouvelle configuration s’appliquera automatiquement à chaque fois que vous lancerez NERO. Sachant que ce jeu peut vous occuper des heures, cette petite manip de 5 minutes vaut le coup.

nero1.png

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