Cuboy back to the Cubeture

Cuboy back to the Cubeture Era 2 –  Era 1 (Browser)
Edible Castle

Salut à vous ! Quelle belle journée pour se plonger des heures durant dans un jeu flash, n’est-ce pas ? Et quelle belle occasion de repousser toutes nos pénibles tâches à demain ! Ça tombe bien : notre jeu de cubes préféré vient de se voir enrichir d’un nouvel opus. Minecraft ? Non, Cubeture ! Starring notre meilleur ami Cuboy, dont l’enthousiasme ferait passer Parker Lewis pour un triste loser.

Pour ceux qui auraient manqué un épisode, Cubeture est un jeu d’aventure dans un monde en 3D isométrique dont les décors et personnages évoquent très fortement le papertoy. On y contrôle Cuboy, héros aussi attachant qu’insupportable, à la bonne humeur communicative et aux jeux de mots foisonnants. Alors que dans le premier épisode, celui-ci était envoyé en mission dans le far west de John Wayne pour contrer les plans diaboliques d’Esquire Pedrino, le chat mexicain, c’est cette fois dans la Grèce Antique que l’aventure va se dérouler…déplier ?

Si les graphismes et le ton délicieusement absurde de Cubeture suffisent à le propulser au panthéon des jeux d’aventure les plus originaux de ces dernières années, il se démarque également dans de nombreux autres domaines. Celui qui saute rapidement aux yeux, ou plutôt devrais-je dire aux oreilles est son voice-acting : la totalité des nombreux et truculents dialogue est doublée avec un talent digne de grandes productions telles que The Longest Journey ou Portal 2, et les chansons et bruitages réalisées dans un style beatbox ne gâchent rien. Jouer à Cubetoy sans son, c’est un peu comme jouer à Super Meat Boy sans manette ou à Golden Eye sans trois amis : on passe à quelques kilomètres du plaisir. Évidemment, il faudra comprendre l’anglais, mais si ce n’est pas le cas, Cubeture semble un excellent moyen d’apprendre.

D’autre part, Cubeture se distingue par son gameplay en patchwork, certes, il s’agit principalement d’un point & click, même s’il ne ressemble à aucun point & click connu, mais de nombreux mini-jeu viennent ponctuer l’aventure, laissant le temps au cerveau de se reposer pendant que la moelle épinière prend le relais. Dans le premier opus, ces mini-jeux consistent généralement à presser la barre espace, en rythme ou frénétiquement, mais Cubeture 2 diversifie les gameplays en proposant 5 mini-jeux distincts qui pourraient sans honte s’exhiber seuls sur un portail flash. Bonne nouvelle : ces mini-jeux sont accessibles depuis le menu principal sans même avoir à finir la totalité du jeu, idéal pour ceux qui n’ont pas une demi-journée à perdre.

Pour parfaire le tout, Cubeture Era 2 est bieeeeen plus long que son prédécesseur. Je viens d’y passer une paire d’heure et je suis encore loin de la moitié (bloqué depuis 20 minutes à ce fichu moment où l’on doit reproduire une mélodie sur les statues…je n’ai vraiment pas l’oreille musicale). Seule une vie sociale particulièrement active peut donc vous fournir une excuse suffisante pour de pas vous lancer dans cette Cubeture.

(Parenthèse intéressée : le mini-jeu Gladiator Stompinator m’évoque un jeu auquel j’adorais jouer gamin. Le gameplay était très similaire, si ce n’est que les gladiateurs étaient remplacés par des lapins. On pouvait y jouer jusqu’à 4 sur un même clavier et le jeu était disponible sur une compilations de 5 cd du genre « Plus de 1000 jeux PC pour 99F ». Oui, c’était avant le DVD, avant l’euro et avant Internet. J’écrirai une review du jeu gratuit de son choix à celui qui saura me retrouver celui-ci…désolé, je n’ai que ça à offrir.)