Goldfish

Goldfish (Browser)
Ondras

L’ASCII, c’est la base du roguelike. L’exploration de donjons l’épée en main aussi. Mais pourquoi ne pourrait-on pas revenir à l’une d’elles tout en délaissant l’autre ? Le héros de Goldfish se fiche bien0 d’explorer des donjons, et pour cause : c’est un poisson rouge. Amasser des trésors ne l’intéresse guère, lui, tout ce qu’il veut, c’est que les pêcheurs le laissent tranquille, et pour ça il devra exhausser chacun de leurs souhaits : le vaccin contre le SIDA, la paix dans le Monde, un sexe de 35cm, une Cadillac…bref, des trucs d’humains.

En un sens, Goldfish est un roguelike ASCII extrêmement classique. Les donjons y sont simplement remplacés par des cavernes sous-marines, la jauge de faim par une jauge d’oxygène, et les hordes de kobolds par des bancs de méduses. Pourtant, il surprend, et à plusieurs reprises.

Il y a tout d’abord cet inventaire qui se passe d’objets, mais pas d’équipements. Casques, armes et armures deviennent ainsi mâchoire, nageoires et écailles, et la seule vue de ce poisson rouge en ASCII a de quoi réjouir. On en vient alors au deuxième élément notable de Goldfish : pour un jeu en ASCII, il est particulièrement charmant. Exit le noir et blanc, place aux couleurs vives de l’océan. En plissant un peu les yeux, on se croirait presque dans Ecco le dauphin.

Enfin, Goldfish est plutôt court, et plutôt facile. Pour un roguelike en ASCII, d’ordinaire réservés aux vrais mordus, c’est particulièrement étonnant. Mais c’est aussi très agréable, et Goldfish sera ainsi une excellente introduction pour ceux qui n’ont jamais vu un @ de leur vie.

via Freeindiegam.es