Pause Ahead (Windows)
Tadakudi Amano, FrankieSmileShow (Francis Coulombe)
Et si le bouton pause d’un jeu vidéo était en fait une arme ?
Encore un rêve du compte twitter parodique Peter Molydeux qui devient réalité grâce à la Molyjam.
On se demande bien sur quel jeu un tel concept peut aboutir. S’agirait-il seulement de remplacer la touche « tirer » d’un shoot’em up par la touche P ? Ce serait bien trop simple. La capture d’écran semble suggérer un platformer : on pourrait alors imaginer une sorte de Braid-like, dans lequel stopper le temps nous permettrait de franchir différents obstacles…c’est presque ça.
Avec sa musique 8bit et son pixel-art, Pause Ahead se présente comme un jeu rétro, un de ceux qu’on vendait sous forme de cartouche dans les années 90. Vous me direz : « comme beaucoup d’autres », c’est vrai, mais Pause Ahead a une singularité : il semble que l’on n’ait pas assez soufflé dans la cartouche.
Pause Ahead en effet contient un glitch, un bug, et un de taille : lorsque la touche pause est pressée, le personnage, un ninja, continue son mouvement jusqu’à rencontrer un obstacle, devenant au passage insensibles aux dangers mortels qui parsèment sa route. Voilà un comportement qui peut s’avérer très ennuyeux, surtout lorsque le ninja atterrit au milieu de pics et que l’on se voit contraint de suspendre la pause pour le voir mourir…mais quand tout le level design du jeu a été conçu autour de ce « glitch » (qui vous l’avez compris n’en est pas un), cela devient un sacré atout, une arme dirons nous.
N’allez pourtant pas croire que ce super pouvoir rende tout plus facile, les niveaux de Pause Ahead peuvent au contraire se révéler extrêmement ardus : la trajectoire d’un saut se calculent au pixel près et la touche pause, brisant le rythme, interdirait presque de mémoriser les patterns. Ajoutez à ça un temps limité…voire très limité (Quoi ? 2 secondes?!) et vous obtiendrez un challenge qui a peu à envier à celui de Super Meat Boy. Pause Ahead reprend d’ailleurs le concept de replay de ce dernier, pour nous rappeler notre incompétence, et nous offrir un déluge d’explosions de ninjas.
Kitai
Eh bien, quand j’ai vu en quittant que ça ne sauvegardait pas, j’ai eu peur.
Et en jouant j’étais un peu énervé par la difficulté en me disant que ce jeu serait interminable.
Mais finalement il y a très peu de niveau et ça rend la difficulté bien dosée. Vraiment intéressante comme jouabilité mais aussi vraiment ardue.
LaDuTreiz
En réalité, la Molyjam, c’est pas un peu une manne céleste pour l’Ouvejipo ?
admin
Ooooh oui! 😆