One Night Stand
Soul Brother (Browser)
Superflat games (Jasper Byrne)
Prenez d’un côté Psychosomnium (qui est d’ailleurs désormais jouable sur browser) et de l’autre Nation of Reincars. Enfermez les dans une pièce close avec lumière tamisée, draps de satin, et bois de sental après leur avoir fait goûter quelques friandises chocolat-gingembre. Laissez mijoter une trentaine de minutes, puis invitez la famille pour découvrir le fruit de leur union.
– Il a les pixels de son père. Dira l’un.
– Son humour aussi. Ajoutera un autre.
– Je peux reconnaître l’esprit de sa mère.
– Gouzi gouzi gouzi…
Pour créer Soul Brother, Jasper Byrne a pris ce qu’il y avait de meilleur dans les deux jeux précédemment cité, peut-être sans le savoir. En résulte un petit jeu de plateforme frais et original qui se joue et rejoue avec plaisir.
Dans Soul Brother, le joueur incarne une âme errante qui tente de finir son ascension. Pour ce faire, elle devra traverser un double chemin : celui, traditionnel du jeu de plateforme, qui la mènera vers la fin du jeu, mais aussi un autre, d’incarnation en incarnation, pour finalement retrouver son enveloppe originelle.
Comme dans Psychosomnium, le joueur devra volontairement se donner la mort (le plus souvent par les pics) pour accéder à une nouvelle enveloppe se trouvant sur le même écran. Et comme dans Nation of Reincars, chaque incarnation a des caractéristiques qui lui sont propres.
-Kobayashi, le petit être rose, peut se faufiler n’importe où.
-Nemo le chat peut effectuer des double sauts.
-Mirko, le rampant, est le seul à pouvoir déplacer des blocs.
-Birdy, l’oiseau, peut voler, tout simplement.
-Et le dernier dont je ne vous gâcherais pas la surprise
Pour avancer, vous serez souvent contraints de changer d’enveloppe, de travailler en collaboration avec vos incarnations suivantes et précédentes, et ce sera d’autant plus le cas si vous décider de finir le jeu dans la gloire en récoltant les 33 diamants qui y sont disséminés.
Chaque tableau de Soul Brother est un petit bijou de game design. Beaux et malins, il méritaient amplement un titre chacun. Ils méritaient également cette superbe BO qui vous fera remuer les épaules en rythme, tout comme le font chacune de vos incarnations, il semblerait que le chemin de l’ascension ultime soit une grande fête éléctro. Le titre alors pourrait prendre un autre sens :
« Right about now, the funk soul brother! »
manousche
chouette jeu… le principe me rappelle d’ailleurs l’excellent Messiah, où l’on incarnait un angelot capable de prendre possession des corps de tous les PNJ.
admin
Ha oui, je me rappelle d’images de ce jeu dans un vieux GenPC ou Joystick. Je me rappelle avoir été très intrigué sans être passé à l’acte. Peut-être vais-je essayé de me le dégotter (mais avant, boulot!)
Maëlig
J’en connais qui traine sur RPS, je me trompe? 🙂
Très sympa comme jeu, gameplay inventif et mimi comme tout.
admin
Ca m’arrive. Mais pour le coup celui là je l’ai dégotté sur le site de Terry Cavanagh (http://distractionware.com/blog/). Les nouvelles vont vite dans le milieu ^^
Sakutei
La musique est extra en effet 😀
Ça m’a rappellé Rayman 3, quand tu surfes sur les arcs sur fond de musique funkie xD.
Ça a toujours été mon passage favori dans ce jeu d’ailleurs.
Pnume
Je profite de cet article pour laisser un commentaire HS : Lone Survivor, de Jasper Byrne, est une vraie perle.
admin
Moi je ne peux pas y jouer…ça me fait trop peur :/
Pnume
Ahah, j’avoue que la présence des créatures avec la musique saturée laisse présager de la suite !
Nan mais il très bon ; je regrette seulement que les thèmes soient un peu trop prévisibles quant à la double lecture.