One and Light (windows)
YellowAfterlife
Je n’ai jamais parlé ici de de Specter Spelunker Shrinks, c’est un tort. Bien que je n’en apprécie pas du tout l’esthétique, il demeure un jeu très fun et très original. Pour résumer, Specter Spelunker Shrinks est un jeu de plateforme dans lequel le personnage a la possibilité de changer de taille à loisir pour se faufiler dans les petits boyaux, ou au contraire se hisser vers les sommets. One and Light reprend le même principe, mais l’applique à un jeu de plateforme 3D à vue subjective.
Dans One and Light, votre but est de parcourir les 5 niveaux pour trouver la lumière. Vous croiserez sur votre chemin divers personnages qui parfois vous indiqueront la marche à suivre, et parfois se contenteront de vous raconter comment ils vont. Vous l’aurez compris…il n’y a pas vraiment de scénario. Mais qui se soucie d’un scénario quand on a déjà la chance d’avoir un gameplay original et des graphismes efficaces?
En choisissant la vue subjective, One and Light permet d’appréhender son décor sous différents angles, plongée pour le big One, contre-plongée pour le little One. Ce n’est pas grand chose, mais finalement, c’est nouveau, et pas conséquent ça fait plaisir. L’expérience ne serait bien sûr pas aussi réjouissante si le décor ne donnait pas envie d’être exploré, mais celui de One and Light est vraiment intrigant, aussi bien par son architecture incongrue que par son ambiance inquiétante. Des toutes petites portes, des murs immenses, des habitants mystérieux…ajoutez une vilaine dame de cœur et on se croirait au pays des merveilles…en plus ténébreux.
Pour ce qui est du gameplay, je l’ai dit, One and Light présente une grande originalité : le concept de grandir/rétrécir n’aillant jamais été utilisé de cette manière dans un plateformer 3D. Mais il faut dire en plus qu’il est assez bien exploité : le joueur devra s’arrêter à plusieurs reprises pour réfléchir à la marche à suivre, mais aussi se montrer d’une grande habilité pour traverser quelques passages de bravoure. On pourra cependant reprocher au jeu ses contrôles un peu difficile, selon la taille que l’on fait, il est parfois difficile d’évaluer là où on met les pieds, mais le joueur, captivé par la lumière comme un lapin devant les phares d’une voiture, saura surmonté ce léger détail, et le pardonner à YellowAfterlife qui a tout de même réalisé le jeu en trois jours.
Pnume
Le thème est terrible, également. Bien chouette ce jeu, l’ambiance finale est très attirante 🙂
admin
Pour des raisons pratiques, j’ai du quant à moi l’essayer sans le son. Le silence est assez inquiétant aussi.
Pnume
Dans les fichiers du jeu, la piste est disponible ; le seul problème étant qu’elle ne passe pas en boucle dans le jeu (6 minutes environ). Du coup le reste du jeu se fait sans son de toute manière… assez inquiétant effectivement, surtout dans un tel univers, avec des personnages aussi particuliers.