Inflorescence City Volume 2 (Browser)
Everest Pipkin et Loren Schmidt
J’avais découvert Inflorescence City à travers une brochure, une publication périodique et unique servant à la fois de journal local, de nécrologie, de corbeille à papier, de bibliothèque, de guide touristique et de livre d’images. Intrigué par l’aspect changeant de cette ville imaginaire, par ses contours flous et paysages en ASCII, j’ai finalement décidé d’aller la visiter par moi-même.
Ce qui m’a d’abord troublé lorsque je sortis de la gare, ce sont les couleurs. Ou plutôt leur absence. À Inflorescence City, tout est noir ou blanc. Il m’a fallu trouver mon premier papillon pour réaliser que les couleurs étaient un luxe tout à fait dispensable, et que la beauté des formes suffisait amplement. Inflorescence City ne ressemble pas à une ville à proprement parler. Les angles droits ont cédé leur place aux courbes et le brouillard m’empêche d’identifier clairement les espaces que j’arpente. S’agit-il de collines ? De lacs ? De bâtiments ? L’échelle même m’emplit de doutes : suis-je une fourmi ou un géant ? Je me rends à l’évidence : mes questions resteront sans réponse, alors je me concentre sur ce qu’Inflorescence City a à m’offrir.
Aux abords de ..|-^.^~~, j’écris un poème à une rivière, à ..|~^`;;~,, sur un banc, je laisse un rocher me conter cent paraboles, de ..|~!~|;;`, un télescope me permet d’observer ..|,.`|:-| et non loin de là, en passant par ..|;^.:-|| je vois un jardin fleurir devant mes yeux. J’ai encore tant à voir, tant à découvrir dans cette ville infinie, mais je me dis que les voyages sont toujours plus agréables à plusieurs. Si le cœur vous en dit, je vous attendrai à ..|;!.;–~, où j’ai besoin d’un compagnon pour danser sur les plateaux salés à 4:04 du matin. Voici les pas à retenir :
❶ ▚ ▜▚
❷ ▝◉▛▚▜□◓▟▙■▚▚▚▚
❸ ▞▙ □▜□▟□▟▞◔
❹ ▛■▚□◓◔
❺ ▙◉▟◉◓◉
❻ ▟▚◔■▚▜◉◓▙
❼ ▜◓
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