Planetary Marriage

Planetary Marriage Counseling (Browser [Unity], Windows, Mac, Linux)
WeaselZone

 

Le thème Connected Worlds de la Ludum Dare 20 en a poussé beaucoup à mettre en scène des planètes (un cinquième, semble-t-il) , mais seul WeaselZone a pensé à les faire asseoir dans le cabinet d’un conseiller conjugal.

Entre Mars et Vénus en effet, ça ne va pas fort. Leur mariage bat de l’aile et toutes leurs économies partent en séances de psy. Ça ne peut plus durer, il faut mettre un terme à cette parodie d’amour d’une manière ou d’une autre ; le conseiller conjugal a une idée : l’épreuve du lien.

 

Pendant une journée, Mars et Vénus (c’est moi qui les nomme ainsi) seront donc unis, non pas par les liens sacrés du mariage, mais par une chaîne. S’ils parviennent à coordonner leurs mouvements, à avancer ensemble dans une même direction, c’est qu’il reste entre eux deux un peu d’amour à sauver. Sinon, c’est le divorce. Ça tombe plutôt mal parce que ce soir il y a restaurant, et que la table réservée se trouve tout au fond de la salle.

 

Adoptant le gameplay déjà maladroit de Marble Madness (des billes qui roulent sur un plan), Planetary Marriage Counseling remplace le compétitif par du coopératif et rend les choses encore plus délicates. En solo (une main sur les flèches, l’autre sur WASD), c’est un calvaire, à deux (et c’est ainsi qu’il est préférable d’y jouer), le jeu se transforme en véritable clumsimulator. On se traîne, on s’entraîne, on se cogne, on s’empoigne, on renverse tables et chaises sur notre passage, se rejetant mutuellement la faute, on gueule, on s’engueule, et finalement, on se regarde dans les yeux, et on se marre.

 

Et si finalement l’objectif de cette épreuve grotesque n’était pas de marcher, mais de rire ensemble dans la même direction ?