Just One Boss (Browser)
Bridgs

 

Enfant, je n’ai pas rencontré beaucoup de boss de fin, mais tous ceux que j’ai affronté ont su me marquer : l’espèce de blob métamorphe dans Link’s Awakening, le mafieux moustachu à mitrailleuse dans Streets of Rage II et….mince, je crois que c’est tout.

C’est qu’aussi réussi qu’ils soient, les boss de fin ont tous le même défaut : ils n’arrivent qu’à la fin, et ce n’est pas toujours de la tarte que de les y rejoindre.

 

Just One Boss s’affranchit de la norme : son boss de fin est aussi boss de début, et c’est un plaisir de faire face à ce gentleman de pixels qu’on croirait issu de l’âge d’or Disney sur Super Nintendo.

 

Dans Just One Boss, on ne tire pas, on ne frappe pas, on se contente d’aller marcher sur certaines dalles mises en surbrillance pour égratigner la barre de vie de notre adversaires. C’est un jeu de mouvement, de rythme, un ballet dont les danses se succèdent sans se ressembler, mais surtout, c’est un petit bijou tant par les graphismes, les sons que les variations de son gameplay. C’est un peu comme si Bridgs avait gardé le meilleur pour la fin, puis qu’elle avait enlevé le début.