Stage Fright (Windows, Mac)
Brian Kang, Mauricio Juliano, Elizabeth Dantzler, Larry Shen

 

Il y a des mariages auxquels on croit dur comme fur, celui de Puzzle et Platformer par exemple. On se dit qu’ils se sont bien trouvés ces deux là, que c’est probablement pour la vie. Et puis ils y a ceux qui nous laissent plus sceptiques, ceux que nous n’aurions jamais imaginé et dont nous doutons encore de la solidité. «Vraiment Jeu de Rythme ? Tu vas épouser Jeu d’Horreur ? Ne craignez-vous pas d’être trop peu compatibles ? » Au diable la compatibilité ! Rythme et Horreur trouveront leurs terrains d’entente, ils les créeront eux-même s’il le faut ! Ils s’aiment, et c’est tout ce qui compte.

 

Stage Fright est un de ces terrains d’entente. Un jeu de rythme ET d’horreur. On pourrait croire à une association d’idées stupide issue d’une soirée trop arrosée (et c’est peut-être le cas) mais Stage Fright fonctionne ! Aussi bien du côté du thème que de celui du gameplay.

 

Pour le thème, c’est facile, il s’agit de l’angoisse de se produire sur scène. Pour le gameplay, prenez un Piano Hero et ajoutez-y un peu de visions fantomatiques et de jump scares le tout sur de la musique bien dramatique. Meilleurs vous serez, plus l’angoisse se fera sentit et plus le jeu tentera de vous déstabiliser. Voilà ! Rythme et Horreur les ont trouvé leurs points communs : un certain sadisme et une propension à provoquer des crises de nerfs.