typop

Typop (Browser [Unity])
Tom Victor

 

Imaginez un dating sim.

Imaginez que vous devez taper à la main vos réponses lors des conversations.

Imaginez que vous ne cherchez pas à plaire à une, mais à plusieurs personnes simultanément.

Imaginez qu’en plus d’avoir un œil rivé sur le clavier et l’autre sur les mots à taper, vous devez en faire pousser un troisième pour surveiller l’apparence de vos interlocuteurs afin ne pas les vexer.

Imaginez enfin que tout ceci se passe dans un long couloir irréel, que vos interlocuteurs sont des aliens, que ceux d’entre eux que vous saurez satisfaire vous offriront des fleurs tandis que les autres vous gifleront et feront ainsi voltiger une des paires de lunettes que vous empilez sur votre visage et qui constituent votre réserve de « vies ».

Bienvenue dans Typop.

 

Réalisé pour la jam Indies vs Gamers, Typop met le hype dans la thypographie et le chill dans la dactchillographie (comme on dit dans ma région). Je parle souvent d’« expérience unique » dans mes articles, mais le terme a rarement été aussi approprié qu’ici. Le secret de Typop est sans doute qu’il ne cherche pas à ressembler à quoi que ce soit. Ce n’est pas une satire de notre société, ce n’est pas un simulateur de troubles relationnels, ce n’est même pas vraiment, au fond, un jeu qui se voudrait « fun ». Seulement une sorte de dating sim où les réponses sont tapées à la main, où on ne cherche pas à plaire à une, mais à plusieurs personnes simultanément, où il faut surveiller l’apparence des interlocuteurs pour de pas les vexer, ou tout se passe dans un long couloir irréel, où les interlocuteurs sont des aliens qui vous récompenseront de fleur où au contraire vous gifleront, faisant ainsi voltiger une des paires de lunettes que vous empilez sur votre visage et qui constituent votre réserve de « vies ». Et quand un jeu ne peut pas être résumé à moins que ça, c’est plutôt très bon signe.