Synthetizer

synthetiserSynthetizer (Browser [Unity], Windows, Mac, Linux)
Moop

 

Oula !

Oulala !

Tout ceci ne ressemble pas du tout à l’interface de roguelike dont j’ai l’habitude. Ça ne ressemble pas à grand-chose dont j’ai l’habitude d’ailleurs. Bon, il est où le jeu ? C’est cette petite grille de 8×8 en bas à gauche, là ? Il faut la trouver ! Et tout le reste, ça sert à quoi alors ? Je peux tourner ces boutons ? Ah non…bon. Peut-être que je vais lire les instructions finalement ;

Dans Synthetizer, sans instructions, vous n’irez pas bien loin, et ce ne sont pas le genre d’instructions que vous pouvez noter sur un post-it dans un coin de l’écran. Mais il ne faut pas que cela vous décourage : ce n’est pas tout les jours qu’on a l’occasion de jouer à un roguelike sur un synthétiseur

 

Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, voilà un rapide résumé : notre @ se déplace sur la grille en bas à gauche à l’aide des touches 84562 du pavé numérique (si vous n’en avez pas sur votre clavier, reconfigurez les touches dans la version win, mac ou linux). L’onde sinusoïdale en haut à gauche représente votre attaque, et c’est sa valeur la plus à gauche qui nous intéresse. Au-dessus de zéro, elle nous permettra d’infliger des dégâts aux ennemis, en dessous, c’est à nous qu’elle les infligera. Les ennemis fonctionnent de la même manière et leur attaque est représentée par l’onde sinusoïdale de droite. Le jeu consiste donc globalement à attaquer les ennemis au point le plus haut de notre onde et au plus bas de la leur. Bien sûr, c’est plus complexe que ça, et divers « power-up » pourront modifier le type, la période et l’amplitude de notre onde…mais j’ai parlé d’un résumé, pas d’une traduction. RTFM.

 

La richesse, l’originalité et le degré de finition de Synthetizer sont très impressionnants compte tenu du fait qu’il a été réalisé en moins d’une semaine pour le 7DRL Challenge, mais le plus impressionnant…c’est que ça marche…et que c’est fun.

 

Synthetizer ne se contente pas d’adopter une esthétique anologic-punk, il intègre véritablement les données analogiques à son gameplay et réalise l’exploit de donner à jouer sur un synthétiseur sans nécessiter de comprendre le fonctionnement d’un synthétiseur. Une fois les règles de base saisies, l’analyse empirique suffira largement pour se perfectionner.

 

Cela ne nous empêchera bien sûr pas d’être parfois un peu perdu, de ne pas comprendre pourquoi le power-up collecté n’a cette fois aucun effet, de ne pas être capable de lire notre barre de vie, ni de se demander pourquoi plus la valeur de filtre est haute moins le filtre est puissant. Mais dans ces moments-là, il nous suffira de jeter un œil à Moop pour retrouver notre calme : au milieu de cette interface d’oscilloscopes, de séquenceurs et de commutateurs, on a toujours besoin d’un ours volant qui porte nos affaires.

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2 Comments

  1. Docteur Sourire

    D’abord bravo et merci pour toutes les pépites que vous dénichez.

    « se demander pourquoi plus la valeur de filtre est haute moins le filtre est puissant.  »

    Je ne sais pas si c’est ça qui posait problème (ni même si la question est encore d’actualité), mais les valeurs n’indiquent pas la puissance du filtre, mais les modalités de filtrage. S’il est réglé sur « LP » (low pass) et, disons, « 3 », le filtre va bloquer les fréquences supérieures à 3. Inversement, sur « HP » (high pass) et « 3 », il bloquera tout ce qui est inférieur à 3.

    Voilà, en espérant avoir été utile.

    • Pierrec

      Oui merci.
      Même si en fait je crois qu’il me manque trop de bases pour bien tout comprendre ^^

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