hookHook (Browser)
Maciej Targoni

 

Hook signifie « crochet ». Cela ne nous aide pas beaucoup à savoir ce que cherche à représenter le jeu Hook, car peu importe dans quel sens on le regarde, il ne s’agit certainement pas de crochets. On ne pourra cependant pas nier que Hook a de quoi nous retenir un bon moment devant notre écran. Peut-être alors que c’est lui, le crochet.

 

Dans ces lignes, ces cercles, ces demi-cercles, Camille Gévaudan a vu des fils de marionnette, un jeu de mikado. J’y vois plutôt une sorte de mécanisme, celui d’un verrou peut-être, avec ses goupilles à débloquer les unes après les autres pour ouvrir la porte du niveau suivant. Mais au fond, on s’en fiche : qu’importe la représentation pourvu qu’on ait le gameplay.

 

Dans Hook, il s’agit d’activer les goupilles une par une pour qu’elles se rétractent sans s’entrechoquer. Rien de compliqué au départ puisqu’il suffit de suivre les lignes des yeux (ou du doigt) comme dans ces jeux de sacs de nœuds qu’on trouve dans les magazines jeunesse. Mais Hook se corse quand le timing vient s’en mêler, nous obligeant à planifier tous nos coups à l’avance. On observe alors la difficulté augmenter peu à peu, en même temps que notre plaisir, et on commence à saliver en imaginant ce que les derniers niveaux nous réservent. Hélas…c’est déjà le dernier niveau, et voilà que le crochet se rétracte à son tour pour nous laisser partir. Dommage, on était bien ici.

 

Via Camille Gevaudan