Super Puzzle Platformer

Super Puzzle Platformer (Browser)
Andrew Morrish

 

Je devrais arrêter de faire des promesses, j’avais promis un jeu russe, et voilà que je vous sert un jeu tout ce qu’il y a de plus anglo-saxon. Je pense que vous ne serez pas déçu pour autant, car Super Puzzle Platformer est réellement un super puzzle platformer.

 

Le puzzle platformer est un genre bien connu, il s’agit d’un jeu de plateformes dans lequel on résolve des énigmes plutôt que d’avancer linéairement jusqu’à la fin du niveau. Braid, par exemple, et un excellent puzzle platformer.

 

Mais si ce genre n’existait pas en réalité ? Et si Super Puzzle Platefrmer était en fait le tout premier puzzle platformer ? Le titre jour clairement sur cette ambigüité : Pour une fois, il ne s’agit pas d’un jeu de plateformes adapté en puzzle, mais d’un puzzle adapté en jeu de plateformes.

 

 

Super Puzzle Platformer ressemble à un Tetris, un Columns, un Bejeweled…tous ces puzzles qui impliquent des formes et/ou des couleurs qu’il nous faut regrouper pour les faire disparaître. Ici ce sont des blocs de couleurs qui tombent du ciel aléatoirement, et qui génèrent davantage de points quand ils sont éliminés par groupe.

 

Au milieu de ça, un héros de platformer, le héros typique, avec sa tronche de Super Meat Boy, sa cape rouge et son fusil qui ne tire qu’à l’horizontale. C’est ce personnage que le joueur incarne, et non une puissance abstraite et maniaco-dépressive qui n’a rien d’autres à faire que de ranger des blocs par forme et par couleur.

 

Le but du jeu est le même : ne pas se laisser submerger, et faire du score. Mais à cela s’ajoutent deux nouveaux facteurs : L’upgrade, le fusil du héros se perfectionnant avec l’expérience acquise, et surtout : la survie, car la condition de défaite n’est plus que les blocs atteignent le haut de l’écran, mais que le héros meure dans les pics ou écrasé sous les blocs.

 

Avec un gameplay simplissime, Andrew Morrish parvient à créer un petit jeu plutôt original et carrément addictif. Les graphismes colorés, la musique frénétique, tout nous incite à une autre petite partie, puis à un autre. On se prend à essayer différentes stratégies : éliminer les blocs au fur et à mesure, attendre que des gros conglomérats se forment avant de tout faire sauter, tirer comme un bourrin sans se soucier des couleurs…et le plus jouissif c’est que tout fonctionne!

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1 Comment

  1. Aaaaah j’arrête pas d’y jouer dès que j’ai 10 minutes à moi, au secours !

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