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The Trap (Browser)
Gufftan
Vu par William *Skywilly* Bertin, de Game Side Story
Très inspiré de Portal par son ambiance et son ordinateur aux dialogues improbables, ce très court jeu de plateforme plait surtout grâce à une ambiance graphique ravissante. On enchaîne les phases de plateforme ardues, sans limites de vies, avec un retour au dernier checkpoint en cas de mort.
Grosse originalité : si vous mourez, les portes que vous avez activées restent dans cet état. Il sera donc nécessaire de jouer avec la mort à certains moments du jeu. Rafraichissant (si je puis dire).
Vu par Pnume
On ne sait plus d'où l'on vient, ni où l'on allait. Mais on est déjà piégé et il faut retrouver le chemin. Ce faisant, on tombe (dans les deux sens) sur un laboratoire d'expérimentation et tout s'emballe.
Qui a dit Portal? Moi pour commencer, avec un portail dès quelques salles passées. Puis, ces murs froids, ces pièges mortels... et cette IA omniprésente qui vous nargue. Passé la référence, le jeu est beaucoup plus simple, les portails faisant uniquement office de passage d'une salle à l'autre, le chemin sera essentiellement composé de plate-formes, de pics et de lasers dans tous les sens.
Venons-en d'ailleurs au gameplay, et là le bât blesse un peu. Si il est très classique, je l'ai trouvé fort capricieux dans la gestion des sauts. Vous vous retrouvez très vite à sauter d'abord puis à diriger votre point de chute ensuite, ce que j'ai trouvé assez perturbant. Cela n'est toutefois pas une sinécure et le jeu n'est pas excessivement long.
Graphiquement on est plutôt bien servi, encore un univers de pixel-art assez joli, beaucoup de couleurs, les niveaux, si ils sont simples, sont bien construits. La bande-son est composée de bruitages et de lourdes notes, renforçant le côté du bâtiment oppressant voulant notre mort, donc encore un bon point.
-spoiler-
Yume Nikki (Windows)
Kikiyama, traduit en français par eXaHeVa (et merci à lui pour la découverte)
La première page de cette review ayant été égarée dans une rame de métro, elle sera remplacée par une citation extraite d'Un homme qui dort, de Georges Perec. Veuillez m'excuser pour le dérangement.
« Tu as tout à apprendre, tout ce qui ne s'apprend pas : la solitude, l'indifférence, la patience, le silence. »
[...]
Dans cette chambre, Madotsuki dispose d'un bureau (pour sauvegarder), d'un balcon (pour prendre l'air), d'un lit (pour dormir), d'une bibliothèque dont elle ne daignera pas lire le moindre livre et d'une console pourvue d'un unique jeu vidéo qui mériterait une review à lui tout seul tant il rayonne d'inconsistance.
Madotsuki a sans doute des parents, ceux-là doivent se trouver derrière la porte de la chambre, disséminés dans les autres pièces de la maison, mais Madotsuki ne franchira jamais cette porte, elle a mieux à faire, dormir par exemple, rêver.
Grow Valley (Browser)
Eyemaze
Oubliez vos tracas de la vie quotidienne, posez-vous, soufflez, et ouvrez une parenthèse : Le Grow nouveau est arrivé.
Je commence sérieusement à croire qu’Eyemaze n’est pas un homme mais un ange, apparaissant ponctuellement sur Terre pour y répandre le bonheur et l’harmonie un court moment.
Il n’y a qu’à lire les centaines de commentaires sur Grow Valley (dévoilé il y a seulement deux jours pourtant) pour en attester.
De tous les coins du Monde, Eyemaze récoit éloges et remerciement, et je n’ai jamais vu autant de commentaires unanimes sur le net, quel qu’en soit le sujet. Je n’ose pas imaginer ce qui arrivera à celui qui émettra la moindre réserve, et je ne vais pas me le permettre non plus.
Double Hitler (Browser [Unity])
Damian Schloter
C'est un gag intemporel : combien de fois avez-vous pris un individu pour un adulte quand il s'agissait en fait de deux gamins empilés sous un trench-coat ? Si votre réponse est « zéro » c'est probablement que vous ne vous en êtes même pas rendu compte. Une proportion alarmante de personnages historiques n'étaient eux-mêmes qu'une paire paire d'enfants sur les épaules l'un de l'autre, tenez, Hitler par exemple.
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