Jelly no puzzle

Jelly No Puzzle (Windows)
Qrostar

 

 

Un truc qui se fait quand on écrit sur le jeu vidéo, c’est de finir le jeu en question avant de soumettre le moindre opinion. Cela fait maintenant une semaine que je m’acharne sur Jelly No Puzzle, et il me faut bien l’admettre: jamais je n’en parlerai si je m’en tiens à cette règle.

Serait-ce que Jelly No Puzzle est long ? Pas vraiment, c’est qu’il est dur, absurdement dur, incompréhensiblement dur, étendant le hardore gaming au genre du puzzle.

 

 

Jelly No Puzzle est aussi dur que son gameplay est simple : Clic gauche, la gelée bouge à gauche, clic droit, la gelée bouge à droite, lorsque plusieurs gelées de la même couleur se rencontrent, elles fusionnent et deviennent inséparables. Le but est de rassembler toutes les gelées de la même couleur.

 

On a d’abord du mal à imaginer comment six gelées à l’écran peuvent créer des problèmes insolubles, surtout quand celles-ci nous semblent si sympathiques…

On a ensuite du mal à imaginer que ce fichu niveau puisse avoir la moindre solution…et les gelées ne sont plus du tout sympathiques.

Enfin, après avoir réveillé des muscles insoupçonnés de notre cerveau, on a du mal à comprendre comment on a pu rester coincé si longtemps…c’était pourtant évident! On se dit que ça y est, on a compris le truc, que les autres niveaux vont passer crème…

Mais il n’y a pas de “truc”. Et on retourne à l’étape 1.

 

Jelly No Puzzle ne s’apprend pas, il ne suit pas une lente courbe de difficulté, il préfère nous placer à chaque nouveau niveau devant un mur infranchissable et nous regarder perdre notre sang froid. La seule manière de résoudre ces puzzles diaboliques, c’est avant tout d’enterrer son intuition et d’accepter de croire, quand tout semble indiquer le contraire, qu’il existe bien une solution. Si vous y arrivez, le plus dur est passé, maintenant il ne reste plus qu’à réfléchir.

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10 Comments

  1. cendrieR

    Sans le côté mignon et vivant des gelées, j’aurais laissé tombé depuis longtemps. Le même jeu aurait pu être proposé avec des blocs de couleur sans âme, ce n’aurait vraiment pas été la même chose.

  2. Ca y est ! j’ai passé le niveau 9 (celui de photo d’écran). C’est vrai qu’on sèche souvent jusqu’à ce la solution apparaisse, toute simple…

  3. @flap : Arf! et moi qui faisais le malin d’être arrivé jusque là! J’y retourne!

  4. Les niveaux 9 et 10 sont assez coriaces, mais là je viens d’enfiler une série assez facile. Peut-être qu’après tout on fini par saisir la logique…

    Au fait, as-tu vu ce jeu : http://www.kongregate.com/games/scriptwelder/400-years
    Enfin, un jeu ou il faut savoir prendre tout son temps…

  5. Décidément, tu me devances sur tous les points. Je viens d’en publier un article. 🙂

  6. Quand il y en a plus, il y en a encore ! Après une série de niveaux (dans les 13-16) assez faciles la difficulté remonte d’un cran !
    Et ça vaut vraiment la peine de persévérer : par petites touches, le créateur arrive a créer un véritable relation de proximité avec le joueur. En bref, ça vaut vraiment la peine de pousser jusqu’au bout… Même lorsque le croit avoir touché au but !

  7. Je suis toujours coincé au 17 et 19…

  8. [quote name= »admin »]Je suis toujours coincé au 17 et 19…[/quote]
    Effectivement, il y a un moment où j’ai cru que c’était une blague et que le niveau était impossible… Mais non…

  9. Merci pour l’info! Il semble même qu’il y ait 10 niveaux en plus!

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