Al-one

Al-one (Browser[Unity], Mac, PC)
Meedoc

 

 

Terre, le futur.

La science a continué à se perfectionner à une vitesse exponentielle. Les androides ressemblent vraiment à des être humain et non plus à des téléphones, la menace du virus créé du mélange du vaccin contre le sida et du vaccin contre le cancer a été endiguée et les voitures qui volent sont devenues vintage. Il est désormais possible à quiconque de voyager dans l’espace au volant de sa navette personnelle, et l’interface de celle-ci a été réduite à 9 boutons pour que les galaxies lointaines soient accessibles même au plus stupide. Seulement voilà : dans sa hâte, la science à oublié un précieux détail : le pilotage automatique.

 

 

Seul aux commandes de votre bolide intersidéral qui va tellement vite qu’on n’en ressent plus la vitesse, il vous faudra vous diriger à l’aveugle dans le vide spatial, et comme le dit si bien la petite voix métallique de Meedoc : It’s not an entertaining experience, ce n’est pas une expérience très amusante.

Votre seul alliée : la radio, qui vous prodiguera les conseils nécessaires à votre navigation…mais encore faut-il avoir correctement suivi les instructions, être branché sur la bonne fréquence et surtout…être patient. En mode facile, le vol vous prendra une heure. En mode difficile, le voyage durera un jour et une nuit. Autant dire qu’Al-One est le jeu le plus long qui n’ait jamais été réalisé pour une Ludum Dare.

 

Dire qu’Al-one est ennuyeux serait presque lui faire un compliment. Al-one est sans doute un des jeux les plus ennuyeux qui soient. Mais cet ennui se révèle curieusement appréciable. Comme le veut le thème de cette Ludum Dare #22, « Alone », Al-one nous fait sentir terriblement seul. Constamment, on aura l’impression d’être perdu, d’avoir foiré quelque part et on attendra fébrile la voix de la radio qui viendra nous remettre sur le droit chemin…si elle vient. Ce n’est pas une expérience amusante, non, mais une expérience troublante.

 

Si on est parvenu à tenir jusque là, on se prendra alors à tripoter ses boutons, sa radio, tel un pilote en détresse, on passera par plusieurs étapes de déprime et de remise en question, jusqu’à la dernière, le point culminant : la folie. On se regardera alors jouer à Al-one, et toute l’absurdité de la chose nous frappera au visage comme un gros astéroïde pas sympa…

Et on rira…rira…

 

(Notez qu’un cadeau est offert par Meedoc à la première personne qui finira le jeu en mode Hard…sait-on jamais.)

 

[Suivez également la couverture de la Ludum Dare #22 sur Game Side Story]

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6 Comments

  1. Merci pour cette review monsieur Pierrec. Si certaines personnes osent jouer, je suis ouvert à tout retours pour peut-être proposer une version améliorée.

  2. Je viens d’essayer 2 mn. Pour ceux qui ont la trentaine, ça me rappelle les phases d’approche des planètes dans Elite First Encounter…

    Hmm, ça doit valoir la peine d’essayer. Je suis sûr qu’il y a moyen de glisser plein de petits trucs sympas dans le concept.

  3. Flute, je suis trop jeune!

  4. [quote name= »Pierrec »]Flute, je suis trop jeune![/quote]
    Essaie ça.
    http://tom.noflag.org.uk/glfrontier.html

    Une version bidouillée de Frontier : Elite 2 (la version avant EFF) pour utiliser open GL. Une des légendes de l’histoire du jeu vidéo.

  5. Arg! Je ne suis même pas parvenu à avancer et la base d’où je viens n’arrête pas de me faire payer des amendes et de m’envoyer des missiles au cul. Je déteste les simulateurs de vol antique ^^

  6. Ah, oui. Effectivement c’est un peu hardcore (tout comme AI-One …)

    F4 pour demander l’autorisation de décoller.
    F7 pour décoller
    Enter pour accélérer
    Shift pour ralentir
    Contrôle à la souris
    F2 plusieurs fois pour regarder la carte de la galaxie et du système solaire, et dans ce mode, F10 pour sélectionner une destination.
    F7 deux fois pour enclencher l’auto-pilote

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